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Poème Les peintres

Gonzague

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#1
Les peintres

Le coucher de soleil se meurt à l’horizon
Ses rayons d’or dans le crépuscule marin
Se noient dans les eaux, le ciel d’un bleu profond
Prend les accents du soir pour renaître au matin.

L’astre de nuit a déposé son délicat
Voile d’argent sur les bateaux voguant en mer
Et admire ses reflets, on entend là-bas
Sur terre, l’écho d’un chant au son doux-amer.

Au loin, sur l’océan, se mire un champ d’étoiles
La nature est belle, ce fabuleux décor
A permis au peintre de terminer sa toile
Et au petit jour, sans aucun bruit, il s’endort.

Il vous suffit de toiles et pinceaux, chevalets
Pour rendre beau un regard, louer la nature
Vos tableaux sont les portraits de l’âme, un ballet
De coloris, d’œuvres, au cœur de la culture !

Peintres ! Vous sublimez par vos gouaches, la vie
Un arc-en-ciel de couleurs et de tons purs
J’admire les pigments de vos dessins, lavis
Et aquarelles, j’aime regarder vos épures.

Impressions picturales

Réalisme français, l’atelier de Courbet
Et Les raboteurs de parquet de Caillebotte
Les ouvriers œuvrant, suant le dos courbé
Les glaneuses de Millet à faire des bottes

Bar aux folies-Bergère de Claude Manet
Je ressens la mélancolie de la serveuse
De son regard un peu las, il semble émaner
Des instantanés de solitude rêveuse

Monet, sublime tableau, les Nymphéas blancs
Et au milieu du décor, le pont japonais
L’esprit serein, détendu, cela est troublant
J’aimerai dans ce jardin, tant me promener

Et ce Moulin de la Galette de Renoir
La gaîté et les rires des bals de plein air
Tintement des verres à la tombée du soir
La joie de vivre dans le cœur des partenaires

Les Lavandières à Erigny, Pissaro
Elles sont belles, jeunes et surtout girondes
Ces femmes qui battent le linge au fil de l'eau
Je les aime, ces brunes, ces rousses ou blondes

Jeune danseuse de ballet d’Edgar Degas
La frêle jeune fille sur les pointes pose
Devant le photographe, la maestria
De tous ces peintres talentueux, me repose !

Clarté du port d’Antibes d’Eugène Boudin
Un ciel franc, le blanc pur des vieux remparts
Qui se reflète dans les eaux et puis soudain
Au fond les montagnes qui attirent le regard.

Sombre massif des Maures d’Henri-Edmond Cross
De ces éclats de couleur de nature sauvage
On ressent la douceur du décor non féroce
Des pointillés subtils, pour un beau paysage.

Montagne Sainte victoire de Paul Cézanne
Les ombres jetées du monument minéral
Ont la beauté bleutée des senteurs paysanne
Et sur les pentes, on entend le chant du Mistral.

Les belles lavandières de Paul Gauguin
Celles qui portent le costume provençal
Un dur labeur, au fil de l’eau, pour seul gain
Le plaisir entre elles de battre le linge sale.

La corniche azur de Claude Monet
Du chemin rocailleux, aux teintes de la mer
On perçoit l’âme du peintre passionné
C’est un bonheur pour le promeneur solitaire.

Les rochers de l’Estaque d’Auguste Renoir
De la vue chaotique et au choc de calcaire
S’entremêle à cela, le vert du promontoire
Qui va embrasser le soleil dans les eaux claires.

Avignon, palais des Papes de Paul Signac
Par la lueur du couchant, aux touches primaires
Le pont se noie dans les vapeurs d’un armagnac
Et le fleuve oisif prend des tons outremer.

Tortueux oliviers de Vincent Van Gogh
Leurs branches millénaires se plient sous le vent
L’homme a l’oreille coupée, dans son catalogue
De tableaux, a fait preuve d’un art innovant.

Impression soleil levant, Claude Monet
Ce tableau me trouble, je suis passionné
Le rouge est un phare qui éclaire l’océan
Des ombres noires, navales sortent du néant.

Le radeau de la méduse de Géricault
Le décor est là planté ! Pas de quiproquos
La mort fait son œuvre parmi les passagers
On ressent l’abandon, l’espoir des naufragés.

Plage, Boulogne-sur-Mer, Edouard Manet
Je vois un vieux pastel, un peu suranné
Des enfants sages accompagnés de leurs parents
Du sable, la mer, au loin des bateaux marchands.

Falaise d’Etretat, de Gustave Courbet
Le ciel est floconneux, prêt à se courber
Devant la beauté calcaire du géant blanc
Qui se dresse tel un vaisseau montrant ses flancs.

Bataille de Trafalgar, William Turner
Je sens le choc des bateaux, des duels d’honneur
J’entends le bruit des corps à corps et des canons

L’âpreté des combats, sur les mâts d’artimon.
 
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#2
superbe ! bien inspiré par tous ces peintres que j'adore .....je peins aussi mais je n'ai point leur talent
je me débrouille
dans la barbouille..............merci pour cette belle et enrichissante lecture
 

Gabrielle

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#4
je raffole de ces peintures superbement évoquées , elles sont évoquées dans un décor
subtil par une main de maître
merci pour cette évocation de peintres célèbres
 

CLARI

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#6
Peintres ! Vous sublimez par vos gouaches, la vie
Un arc-en-ciel de couleurs et de tons purs
J’admire les pigments de vos dessins, lavis
Et aquarelles, j’aime regarder vos épures.


On sent que vous appréciez les peintres et leurs magnifiques tableaux.
Belles impressions picturales.

Amicalement
 

Fleurette

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#7
Les peintres

Le coucher de soleil se meurt à l’horizon
Ses rayons d’or dans le crépuscule marin
Se noient dans les eaux, le ciel d’un bleu profond
Prend les accents du soir pour renaître au matin.


L’astre de nuit a déposé son délicat
Voile d’argent sur les bateaux voguant en mer
Et admire ses reflets, on entend là-bas
Sur terre, l’écho d’un chant au son doux-amer.


Au loin, sur l’océan, se mire un champ d’étoiles
La nature est belle, ce fabuleux décor
A permis au peintre de terminer sa toile
Et au petit jour, sans aucun bruit, il s’endort.


Il vous suffit de toiles et pinceaux, chevalets
Pour rendre beau un regard, louer la nature
Vos tableaux sont les portraits de l’âme, un ballet
De coloris, d’œuvres, au cœur de la culture !


Peintres ! Vous sublimez par vos gouaches, la vie
Un arc-en-ciel de couleurs et de tons purs
J’admire les pigments de vos dessins, lavis
Et aquarelles, j’aime regarder vos épures.


Impressions picturales

Réalisme français, l’atelier de Courbet
Et Les raboteurs de parquet de Caillebotte
Les ouvriers œuvrant, suant le dos courbé
Les glaneuses de Millet à faire des bottes


Bar aux folies-Bergère de Claude Manet
Je ressens la mélancolie de la serveuse
De son regard un peu las, il semble émaner
Des instantanés de solitude rêveuse


Monet, sublime tableau, les Nymphéas blancs
Et au milieu du décor, le pont japonais
L’esprit serein, détendu, cela est troublant
J’aimerai dans ce jardin, tant me promener


Et ce Moulin de la Galette de Renoir
La gaîté et les rires des bals de plein air
Tintement des verres à la tombée du soir
La joie de vivre dans le cœur des partenaires


Les Lavandières à Erigny, Pissaro
Elles sont belles, jeunes et surtout girondes
Ces femmes qui battent le linge au fil de l'eau
Je les aime, ces brunes, ces rousses ou blondes


Jeune danseuse de ballet d’Edgar Degas
La frêle jeune fille sur les pointes pose
Devant le photographe, la maestria
De tous ces peintres talentueux, me repose !


Clarté du port d’Antibes d’Eugène Boudin
Un ciel franc, le blanc pur des vieux remparts
Qui se reflète dans les eaux et puis soudain
Au fond les montagnes qui attirent le regard.


Sombre massif des Maures d’Henri-Edmond Cross
De ces éclats de couleur de nature sauvage
On ressent la douceur du décor non féroce
Des pointillés subtils, pour un beau paysage.


Montagne Sainte victoire de Paul Cézanne
Les ombres jetées du monument minéral
Ont la beauté bleutée des senteurs paysanne
Et sur les pentes, on entend le chant du Mistral.


Les belles lavandières de Paul Gauguin
Celles qui portent le costume provençal
Un dur labeur, au fil de l’eau, pour seul gain
Le plaisir entre elles de battre le linge sale.


La corniche azur de Claude Monet
Du chemin rocailleux, aux teintes de la mer
On perçoit l’âme du peintre passionné
C’est un bonheur pour le promeneur solitaire.


Les rochers de l’Estaque d’Auguste Renoir
De la vue chaotique et au choc de calcaire
S’entremêle à cela, le vert du promontoire
Qui va embrasser le soleil dans les eaux claires.


Avignon, palais des Papes de Paul Signac
Par la lueur du couchant, aux touches primaires
Le pont se noie dans les vapeurs d’un armagnac
Et le fleuve oisif prend des tons outremer.


Tortueux oliviers de Vincent Van Gogh
Leurs branches millénaires se plient sous le vent
L’homme a l’oreille coupée, dans son catalogue
De tableaux, a fait preuve d’un art innovant.


Impression soleil levant, Claude Monet
Ce tableau me trouble, je suis passionné
Le rouge est un phare qui éclaire l’océan
Des ombres noires, navales sortent du néant.


Le radeau de la méduse de Géricault
Le décor est là planté ! Pas de quiproquos
La mort fait son œuvre parmi les passagers
On ressent l’abandon, l’espoir des naufragés.


Plage, Boulogne-sur-Mer, Edouard Manet
Je vois un vieux pastel, un peu suranné
Des enfants sages accompagnés de leurs parents
Du sable, la mer, au loin des bateaux marchands.


Falaise d’Etretat, de Gustave Courbet
Le ciel est floconneux, prêt à se courber
Devant la beauté calcaire du géant blanc
Qui se dresse tel un vaisseau montrant ses flancs.


Bataille de Trafalgar, William Turner
Je sens le choc des bateaux, des duels d’honneur
J’entends le bruit des corps à corps et des canons

L’âpreté des combats, sur les mâts d’artimon.
Je le lis souvent ce poème sur les peintres , chaque quatrain un peintre et un tableau , tout en simplicité mais si raffiné, je ne commente que très peu sur vos oeuvres car vous aimez laisser vos poèmes et repartir aussitôt sans répondre ou sans donner de l'attention sur le regard qu'on jète sur vos mots mais ce n'est pas grave..bonne soirée
 
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