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Lettre de réponse à une association que la plume démange.
Que le jour vous soit bon et que votre concours
Aille le mieux possible au succès sans détour.
Amateurs de l’écrit , j’aime votre insistance
Vous venez sur mon site entêtée mais polis
Me dire de vous soumettre un écrit embelli
Mais mon niveau n’a pas suffisante constance.
Depuis des ans déjà je ne vais plus partout
Non pas que vous soyez des plus antipathiques
Jadis je fis chez vous des essais poétiques
Ils furent trouvés petits, je partis , voila tout.
J’aurais pu accepter que vos sages remarques
Améliorent une plume aux traits insuffisants
Ou alors m’offusquer de mots contredisant
Quelques rimes sonores qui de tout se démarque.
Mais l’âge me rendant des plus intolérants
Je ne supporte plus la stérile critique
Et payer des censeurs pour recevoir la trique
Ne me fit pas entrer parmi vos adhérents.
Vous trouverez cela sans doute ridicule
Mais comme Cyrano je mets en préambule:
«Impossible monsieur mon sang se coagule;
à penser qu’on y puisse changer une virgule»
Cependant de la langue aimant bien les flambeaux,
(Ce qui à notre époque est déjà nostalgique)
je vénère l’écriture élégante et magique
Empêchant le Français de tomber en lambeaux ;
Bref je ne concoure pas veuillez me pardonner
Mais je relis beaucoup les lettrés qui me plaisent
Les classiques oubliés me séduisent et m’apaisent
Les poètes anciens savent m’aiguillonner;
Avant que vous quitter en disant bon courage
Pour écrémer la prose et polir chaque vers
Je vous dirai hélas que l’âge ce pervers
Fait qu’avec prosodie je deviens moins volage
Si vous avez du temps, et aimez la lecture,
Ainsi que les rimailles au goût des anciens jours
Vos censeurs s’useront en de nombreux labours
Tant les champs sont fertiles dans la littérature.
Que le jour vous soit bon et que votre concours
Aille le mieux possible au succès sans détour.
Amateurs de l’écrit , j’aime votre insistance
Vous venez sur mon site entêtée mais polis
Me dire de vous soumettre un écrit embelli
Mais mon niveau n’a pas suffisante constance.
Depuis des ans déjà je ne vais plus partout
Non pas que vous soyez des plus antipathiques
Jadis je fis chez vous des essais poétiques
Ils furent trouvés petits, je partis , voila tout.
J’aurais pu accepter que vos sages remarques
Améliorent une plume aux traits insuffisants
Ou alors m’offusquer de mots contredisant
Quelques rimes sonores qui de tout se démarque.
Mais l’âge me rendant des plus intolérants
Je ne supporte plus la stérile critique
Et payer des censeurs pour recevoir la trique
Ne me fit pas entrer parmi vos adhérents.
Vous trouverez cela sans doute ridicule
Mais comme Cyrano je mets en préambule:
«Impossible monsieur mon sang se coagule;
à penser qu’on y puisse changer une virgule»
Cependant de la langue aimant bien les flambeaux,
(Ce qui à notre époque est déjà nostalgique)
je vénère l’écriture élégante et magique
Empêchant le Français de tomber en lambeaux ;
Bref je ne concoure pas veuillez me pardonner
Mais je relis beaucoup les lettrés qui me plaisent
Les classiques oubliés me séduisent et m’apaisent
Les poètes anciens savent m’aiguillonner;
Avant que vous quitter en disant bon courage
Pour écrémer la prose et polir chaque vers
Je vous dirai hélas que l’âge ce pervers
Fait qu’avec prosodie je deviens moins volage
Si vous avez du temps, et aimez la lecture,
Ainsi que les rimailles au goût des anciens jours
Vos censeurs s’useront en de nombreux labours
Tant les champs sont fertiles dans la littérature.
