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L’extra-terrestre et les Moutruches
(fable non affable)
Un gars qui résidait au sud de Jupiter
Se dit pour mes vacances je m’en vais sur la terre.
On le félicita car on disait toujours
Que la terre était digne d’universel amour.
Fendant la galaxie d’un coup de sa soucoupe
Le touriste partit vent sidéral en poupe.
En disant je ferai tellement de photos
Que je les revendrai pour me faire un magot
Hélas quand il revint sa mine était maussade
Il n’avait point aimé la terrestre ballade
Il déclara tout haut Paris n’est plus Pantruche
Et la France elle -même est peuplée de Moutruches
Figurez vous mes chers qu’un virus malfaisant
Fut pris à la légère par un tas d’ignorants
Et que sans méfiance on se contamina
Sans masque le bipède était un bel appât.
Bien sur par les télé les radios et le net
On fit proliférer des tonnes de sornettes
Tout cela retardait les masques attendus
Qu’on disaient inutiles car on en avait plus.
Mais le mal était fait et par mutagenèse
L’homme sain se trouva mis entre parenthèse
Et qu’il sorte au danger ou s’enferme en sa ruche
Il muta peu à peu se changeant en Moutruche.
D’où vient ce nom bizarre osa dire un savant
Car sur aucune étoile on l’entendit avant
Je m’en vais l’expliquer ce n’est qu’un croisement
Entre un doux quadrupède et un oiseau charmant
D’abord c’est le mouton qui commence le terme
Et l’autruche à moitié le complète et le ferme
Le mouton ,c’est connu, de Panurge est l’émule
Un seul démarrant les autres se bousculent
Lui emboîtant le pas car un troupeau de sots
Se constitue toujours dès le moindre ragot.
L’autruche quant à elle est dite influençable
La peur lui mettant la tête sous le sable.
L’état bien informé de cet état de choses
De ces deux animaux que génétique propose
En tire bénéfices sans le moindre scrupule
L’impôt sur le Moutruche deviendra majuscule
À nudité complète on plumera l’oiseau
On tondra le mouton ne laissant que sa peau
Il se pourrait pourtant que le virus dure
Ce qui imposerai la virale dictature
Cherchant les démasqués pour en tirer profit
l’autorité trairait la vache sans répit .
Les Moutruches ayant vu leur terrible infortune
Déserteraient la terre pour aller sur la lune
Mais comme la haut aussi ils ont leurs ignorances
Je n’irai pas non plus y passer mes vacances.
Ainsi sur Jupiter on rigole souvent
De la terre envahie par un virus méchant
Mais s’il vient un vaccin qui sauve notre boule
Des masques pollués nous grouperons la foule
Et par une fusée dépourvue d’indulgence
Jupiter recevra, des Moutruches, la vengeance.
(fable non affable)
Un gars qui résidait au sud de Jupiter
Se dit pour mes vacances je m’en vais sur la terre.
On le félicita car on disait toujours
Que la terre était digne d’universel amour.
Fendant la galaxie d’un coup de sa soucoupe
Le touriste partit vent sidéral en poupe.
En disant je ferai tellement de photos
Que je les revendrai pour me faire un magot
Hélas quand il revint sa mine était maussade
Il n’avait point aimé la terrestre ballade
Il déclara tout haut Paris n’est plus Pantruche
Et la France elle -même est peuplée de Moutruches
Figurez vous mes chers qu’un virus malfaisant
Fut pris à la légère par un tas d’ignorants
Et que sans méfiance on se contamina
Sans masque le bipède était un bel appât.
Bien sur par les télé les radios et le net
On fit proliférer des tonnes de sornettes
Tout cela retardait les masques attendus
Qu’on disaient inutiles car on en avait plus.
Mais le mal était fait et par mutagenèse
L’homme sain se trouva mis entre parenthèse
Et qu’il sorte au danger ou s’enferme en sa ruche
Il muta peu à peu se changeant en Moutruche.
D’où vient ce nom bizarre osa dire un savant
Car sur aucune étoile on l’entendit avant
Je m’en vais l’expliquer ce n’est qu’un croisement
Entre un doux quadrupède et un oiseau charmant
D’abord c’est le mouton qui commence le terme
Et l’autruche à moitié le complète et le ferme
Le mouton ,c’est connu, de Panurge est l’émule
Un seul démarrant les autres se bousculent
Lui emboîtant le pas car un troupeau de sots
Se constitue toujours dès le moindre ragot.
L’autruche quant à elle est dite influençable
La peur lui mettant la tête sous le sable.
L’état bien informé de cet état de choses
De ces deux animaux que génétique propose
En tire bénéfices sans le moindre scrupule
L’impôt sur le Moutruche deviendra majuscule
À nudité complète on plumera l’oiseau
On tondra le mouton ne laissant que sa peau
Il se pourrait pourtant que le virus dure
Ce qui imposerai la virale dictature
Cherchant les démasqués pour en tirer profit
l’autorité trairait la vache sans répit .
Les Moutruches ayant vu leur terrible infortune
Déserteraient la terre pour aller sur la lune
Mais comme la haut aussi ils ont leurs ignorances
Je n’irai pas non plus y passer mes vacances.
Ainsi sur Jupiter on rigole souvent
De la terre envahie par un virus méchant
Mais s’il vient un vaccin qui sauve notre boule
Des masques pollués nous grouperons la foule
Et par une fusée dépourvue d’indulgence
Jupiter recevra, des Moutruches, la vengeance.
