Poème "L'Odyssée de la Plume "

"L’Odyssée de la Plume"

Pour sillonner l'accueil d'une idée en service,
Il faut des pulsions, l'envie d'évasion,
Oser donner de soi puis faire illusion,
Suivre un vent bienheureux de rime novatrice.

Partir en randonnée aux éthers, loin du vice,
Eviter l'hiatus et l'imprécision,
Maintenir à bon port l'ultime vision,
Et rimer à loisir de façon constructrice.

Parfois un vers bancal défiera votre égo,
Et le poète en vous n'en suivra pas l'écho,
La plume trempera dans votre dynamisme !

Vous pouvez écouter l'enfant qui semble en vous,
Et d'une fulgurance accrocher l'optimisme,
Pour donner à vos vers un premier rendez-vous !

22 juillet 2025

Ah que vos sonnets sonores sont bien sonnant!


Ne plumons pas les sansonnets
qui ne survolent pas les rimes
ils n'ont que prose dans le bonnet
leur plume n'atteint pas des cimes.

PS: vivement les vacances on sent ma fatigue!

Oui, vivement les vacances Merci Peniculo !

Vous semblez fatigué en effet Peniculo à en croire ce que vous écrivez !

Ainsi les sans sonnet
Seraient nous dites vous
De proses imbibés
Sans front sous le bonnet

Ils n'atteignent les cimes
Tandis que vous bien sûr
Ne commettez de crime
Le doigt sur la couture

Vous versifiez sans âme
Vous vous croyez poète
En jouant du tam-tam
Arborant votre crète

Versifiez cher monsieur
Laissez libres la prose
Nous dire ce qu'elle veut
C'est la moindre des choses.

Mais quelle impertinence
Quand vous dites cela
Cela n'a pas de sens
Allons, prenez mon bras

Et faisons quelques pas

Vous rimâtes madame et m'en voyez fort aise
Mais comme à l'habitude en agressant un peu
Et comme vos écrits sont souvent faits de prose
"Je Poèmes" est sans doute un nom qui ne s'impose!

Si tout ce que j'écris pour vous n'a point de sens
Pourquoi vouloir répondre avec impertinence
Et puisque par moment raison vous persuade
Ne venez plus baver sur mes humbles salades

Certes quelques écrits poétiques sont de prose
Mais en majorité jamais ils ne s'imposent
Il y faut un talent que les aigles dominent
Des sentiers délicats où les talents cheminent.

Auriez vous quelque hargne ici insatisfaite
Ou quelques vésicule à la bile incomplète
Pour d'un vent satirique orner tous vos écrits
Qui en étant aimables gagneraient du crédit.

N'ayant pas le pouvoir de changer votre humeur
Prenez donc du repos , il est réparateur
Quelques jours de vacances et des pauses solaires
Seraient à votre humeur grandement salutaires.

Mais évitez surtout du soleil les brûlures
Des cloques gâcheraient votre douce nature
Et rouge du dieu Râ qui et parfois féroce
Vous auriez même humeur que la fée Carabosse.

Et je ne prendrai pas votre bras dame chère
Votre agressivité à la fin exaspère
Je tiens à conserver un atome d'humour
Qualité qui chez vous n'a sans doute plus cours.

Si on lit mon commentaire
il fut des plus aimable.
En revanche il me semble
que c'est vous monsieur qui manquez
cruellement de respect envers
ceux qui écrivent en prose.

Puis je vous conseiller en ces termes ?
Faites du yoga, ou achetez vous un chihuahua,
Cette petite chose que vous pourrez dominer.
Mais ne venez point me chatouiller monsieur,
Car si je mets les "pieds" dans le plat, en vers ou en prose
Ay pobre Ombrecito ! Sera tu fiesta !

Prose poétique ou rimes, tout ici est admis j'imagine, pourvu que l'écriture suscite l'émotion ou la réflexion.
Ce n'est que mon humble avis.

Cependant si je relis bien ces vers :

"ils n'ont que prose dans le bonnet
leur plume n'atteint pas des cimes"

vous affirmez, cher Peniculo, que la prose n'arrive pas à la cheville de la poésie rimée...
C'est tout de même peu sympathique...

D'autant qu' il y a eu, et il y a des poètes qui de par leurs proses ont ébloui
les lecteurs qui eurent le bonheur de les lire. Pour exemple tes proses Oyem.

Oyem que j'admire et dont les écrits plaisent
Vous me comprîtes mal et j'en suis mal à l'aise.
La prose est admirable et a ses monuments
Mais les livres en prose sont souvent décevants
Car la prose qui chante est rare en notre temps
Tous les gens à la mode ne sont pas Maupassant.

Et bien que les volumes encombrent les libraires
On lit souvent du rien ayant perdu Voltaire.
Le moindre écrit du jour a son pignon sur rue
La télé la radio n'en sont jamais déçus
Le coté prolifique de modernes ouvrages
Ne pourrait pas servir de papier d'emballage.

Et sur le net on lit des fantaisies obscures
où la langue souvent se casse la figure.
Ce n'est que mon avis il est donc contestable
Mais la prose bien faite est toujours admirable.
Ne soyons pas de ceux qui ignorant la chose
Prennent l'encre du temps pour une apothéose

Fuyons tous les écrits où la prose agonise
L' I.A. mieux que l'humain demain sera exquise,
à moins que la raison reprenant le dessus
Fasse encore des lecteurs qui ne soient pas déçus.
Et qu'elle soit en prose en vers bonne tournure
N'aurait plus d’intérêt si l'on tue la lecture.

Quant à dame Arthemis fort égale à elle-même
et qui d'acidité ne fait jamais carême
elle aime la satire et me prenant pour cible
Commente mes écrits de façon irascible
animant quelque peu des échanges classiques
qui par leur insistance ont un coté comique.

mais elle a un ta

une saute d'humeur du courant en usage
m'oblige sur le métier à reprendre l'ouvrage
et donc je continue et finis mon histoire
là ou les électrons engendrèrent des déboires

Mais elle a un talent qui n'est point contestable
et qui serait parfait si elle restait aimable
Or quelques intolérances ayant fait des auteurs
la qualité parfois exclut toute douceur
il faudrait donc pas en perdre la lecture
que sa plume caresse ou bien qu'elle torture.

Reconnaissez que tout cela était fort confus.
Mais je veux bien vous croire.

Je ne serai pas aussi
indulgente que Oyem
Moi je vois cette infamie
Lait et café, café crème

Un coup vous jugez la prose
L'autre coup vous l'encensez
Vous êtes entre deux causes
Pris la main dans le panier.

Cher monsieur "Peine et culot"
Rime parce qu'il faut bien
Appuie avec son pied bot
Sur la pédale de frein

Nous prend un peu pour des connes
Au vu et au su de tous
Mais moi plus rien ne m'étonne
Dis tonton, pourquoi tu tousses ?

Pourtant je vous dis ceci
Tout cela n'est rien du tout
Quand on tue les Gazaouis
La faute à Netanyahou.

Je vois que l'entente est à nouveau précaire entre Peniculo et Pauline,
Sauf que cette fois ci, c'est Pauline qui a entièrement raison.
Les publications en prose valent largement celles faites en vers.
Je prends l'exemple de ma poétesse préférée partie de ce monde :
La talentueuse Ingebord Bachmann poétesse Allemande qui écrivait en prose,
ses textes sont de toute beauté, et d'une profondeur absolue.
Pour moi, la poésie n'a pas de frontière, elle s'offre telle quelle.
On ne doit la critiquer en mal, comme ce fut le cas ici.
Mais comme le dit Arthémis, il y a des choses plus graves.

C'est "la main dans le sac" qu'il convenait de dire
C'est d'ailleurs dans le sac où vos mots s'enveloppent
que la dame se fait quelque peu misanthrope
allant de simples rimes à l'insultant délire

si tout est rien du tout reformulez les choses
osez l'alexandrin qui de forme classique
évite des mégères les états spasmodiques
la satire bien faite en sera moins morose.

Quant à votre indulgence mettez là par écrit
Son usage en sera tant utile que précis.
Et en vous relisant évitez de redire
Ce que jusqu'à présent vous ne cessez d'écrire;

Et donc bonnes vacances reposez votre esprit
mais hors du feu solaire évitez les rougeurs
Phoebus peut quelque fois avoir excès d'ardeur
et prenez des couleurs en revenant brunie.

Le talent de Moise étant dans l'arbitrage
il me met sur le dos un sinistre carnage.
des proses les plus belles méritent mille estimes
mais cela n'ôte rien à mesdames les rimes
et depuis bien des temps prosateurs et rimeurs
plurent sans discontinuer s'ils ont de la valeur.
et la littérature montra sans aucun doute
qu'un prosaïque talent sait bien tenir la route.
Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage
Mais je nage encore bien en dépit de mon âge
Comme la poésie peut changer de costume
écrivez s'il vous plait selon votre coutume.

Une chose semble acquise
Seriez vous pervers narcissique
Votre cas est ma fois classiques
Phoque à moustache sur banquise

Et vous dérivez sur les eaux
En psalmodiant sur la même note
La brosse en main qui frotte frotte
Vous en oubliez vos fourneaux

Du coup ça fume en cuisine
La casserole est calcinée
Tout autant que sont vos idées
Allez nager à la piscine

Accomplissez donc quelques brasses
Ca vous détendra je l'espère
Remplissez une bouée d'air
ainsi vous ne boirez la tasse.

Vous ne manquez pas d'air,
Vous vous êtes mis tout seul dans l'embarras.
J'essaie juste de ménager
La chèvre et le chou.
Pour que la première
Ne mange ce dernier
Et que le chou n'etouffe
La chèvre de seguin,
J'interviens en espérant
ne pas en faire les frais 🤔

je ferme la discussion ce afin d'éviter d'autres prises de becs de nos "deux tourtereaux"

l'essentiel est que la publication de Chess demeure accessible malgré tout.
J'aurai pu effacer les échanges de nos deux tourtereaux, mais ca m'a paru délicat.
En fait...tout cela prête à sourire quelque part, et puis les paroles s'envolent.
Je te remercie Chess de m'avoir permis de lire ce sonnet d'horloger tant il sonne bien.