Hors ligne
L'horizon, par-delà les nues
Sur les épaules, des grains insensibles
marquent les fourbures d'hier.
Les cris, éperdus, frémissants,
bruissent comme un écho dans une grotte,
une grotte inhabitée, pas même un insecte.
Juste une eau, pour se rappeler le bleu du ciel,
les oiseaux et les vents.
Et dis, que dirais-tu?
Si elle se présentait toute nue,
la mort, en t'offrant
un œil sur l'univers, une vie providentielle
Et dis, que dis-tu?
A la vie
En journée, dans la nuit
Que dis-tu?
A ton monde, ou à celui de l'autre
Dis-moi, que dis-tu?
A ton âme qui sanglote
quand ton cœur,
amoureux de l'infâme ;
s'éteint, comme une frileuse flamme.
Sur les épaules, des grains insensibles
marquent les fourbures d'hier.
Les cris, éperdus, frémissants,
bruissent comme un écho dans une grotte,
une grotte inhabitée, pas même un insecte.
Juste une eau, pour se rappeler le bleu du ciel,
les oiseaux et les vents.
Et dis, que dirais-tu?
Si elle se présentait toute nue,
la mort, en t'offrant
un œil sur l'univers, une vie providentielle
Et dis, que dis-tu?
A la vie
En journée, dans la nuit
Que dis-tu?
A ton monde, ou à celui de l'autre
Dis-moi, que dis-tu?
A ton âme qui sanglote
quand ton cœur,
amoureux de l'infâme ;
s'éteint, comme une frileuse flamme.