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Poème Ma mortelle résurgence

Oiseau Lyre

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18 Décembre 2019
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#1
Je souhaiterais que Dieu daigne me rappeler
En son cocon grimé d'un saphir lumineux
Afin de m'endormir et ne plus m'éveiller
Sous l'aube renaissant par l'envol talentueux
D'oiseaux qui chanteraient leurs versets printaniers.

Là-bas je rêverai d'un silencieux appel
Qui me renseignera que je peux espérer
Réaliser un souhait, un vœu qui étincelle
Depuis bien trop longtemps dans mon cœur ombragé
Et commençait à être un fardeau sans frontière.

Je fermais à jamais mes paupières enflées
De larmes dépeignant mes sanglots arbitraires
Qui ont depuis toujours partagé mon regard
Pour qu'une transition me prévienne en douceur
Ce flou était un voile engendré par ces dards.

En effet ces torrents de pleurs qui par l'aigreur
Avaient pu poignarder sous un venin limpide
Mes yeux qui sans espoir m'appelaient à ma mort
En étant aveuglé par ces bulbes putrides
Gorgés des cours rageurs qui lapida ma flore.

Par cela mes iris commençaient à s'éteindre
Sous le joug de cette eau qu'avait pour but unique
De damner chaque aspect sans jamais se restreindre
De leur anatomie sous le sonnet sadique
De corbeaux accueillant mes derniers soubresauts.

Sans crainte je me meurs en arrivant à bout
De ma ligne de vie qui d'un strident écho
Érode sous les sorts d'irréversibles coups
Ma chair et mes abats jusqu'à mon extinction
Aux sons graves du glas informant mon décès.

On pleurera ma perte, mais j'aurai l'impression
De purifier autrui sous ces divers procès
Qui m'ont tristement nuit sous leurs maintes semonces
En ne devenant plus la source de leur haine
Totalement gratuite et dénuée de réponses.

Je me sentais nocive alors autant partir
Et ne plus m'attarder sur ces courroux impies
Pour rejoindre mon Père et plus connaître l'ire
Mais la réelle paix qu'offrirait du répit
À mon être meurtri par ces maux souffreteux.

Dès que je fus l'objet défoulant de certains
Chaque nuit je priais ces étincelants cieux
Ces anges vénérés, ces fiables séraphins
Conseillers de mon Dieu pour lui livrer un mot
Aspergé d'une ondée cristalline d'espoir.

Sous un vent colombin d'un tendre imbroglio
D'étoiles scintillant en une pluie notoire
D'un regain d'énergie qui me réconforta
Mon père vénéré répondit à mon souhait
Montrant sans mal ce que ce monde m'apporta.

Il était mon refuge occulte qui lavait
Mes insidieux péchés et m'ouvrait son portique
Sur ce Paradis blanc où Séléné m'attends
Pour évincer mon stress et tous maux satanique
Afin d’être prête à soutenir mes parents.


Oiseau Lyre.
 

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