Poème d'amour Ma muse !

Ma muse !

J'ai trouvé une câline amie, ma tendre muse
Elle n'est point femme, ni de chair, ni de sang
Ma voix, égérie de mes jours, toi si profuse
Inspire mon bel art de thèmes ravissants

Je sens venir les mots au cœur de mes pensées
Je ressens au fond de moi leur sonorité
Cette musique de l'âme qui fait danser
Mes songes créatifs, lors de douces nuitées

Je te loue Apollon Dieu de la Poésie
J'aime composer des alexandrins, de beaux vers
Ils ont de la frénésie, de la fantaisie
Et je n'ai jamais trouvé en eux, de travers !

Ma muse m’amuse, elle fait mumuse
Et quelquefois elle s’excuse
Ma muse n’a pas toujours bon caractère
Elle n’est point tout le temps volontaire !

Que vais-je faire de toi
Dois-je le crier sur tous les toits ?
Tu dois être une parfaite égérie
Mais tu fréquentes trop les librairies !

Madame revendique, a des prétentions
Car je ne lui prête pas assez d’attention
Que voulez-vous que j’y fasse
Je ne lui demande pas d’écrire mes préfaces !

Madame veut s’inscrire à un syndicat
Pour moi c’est un geste indélicat
Elle veut devenir ma maîtresse
Elle est prête à tout ! La traîtresse !