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Poème d'amour Mes préludes d'espoir

Oiseau Lyre

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18 Décembre 2019
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Une femme
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#1
En ce mois de Septembre, un tournant, dans mon être
Au détour d’un mont qui sentait bon la saline
Irrévocablement, en courbant son échine
Allait être conter pour un départ à naître.

Oui, cet adret immense, était un labrador
Un golden retriever qui de ses yeux mi-clos
Les clignaient doucement en suivant un tempo
Soutenu afin de m’inviter sur son corps.

Alors je me hâtais pour me diriger vers
Ce chien doux et docile afin de me quérir
D’échos éclaircissants pour pouvoir m’avertir
Sur quel angle j’allais escalader ce lierre.

Son front prenait un bain sous ce Soleil levant
Sous les carillons des oiseaux et des abeilles
Qui dansaient sur ce sol tapissé sous l’éveil
De fleurs ouvrant leur cœur à l’écrin flamboyant.

Leur tige et leur pétale oscillaient joliment
Pour entourer ce chien d’un ballais printanier
Pendant que je m’attroupe à gravir ce sourcier
Qui extrayaient mes vers toujours habilement.

Il me déconcertait d’être si inspirant
Sous son manteau doré par sa tendre lumière
Qui émanait en un rayonnement solaire
Dans ce cœur étoilé d’un savoir éloquent.

Je n’étais que chenille, un insecte banal
Qu’écrivaient ses quatrains sous son roseau fané
Et croquait les feuillées vertes de son cahier
Pour sculpter des contours et peindre un animal.

Pourtant bien camouflé sous ce sol verdoyant
Il m’avait repéré et d’un simple regard
Mon roseau renaissait en cette chaude mare
En couplant sa brillance à mon chagrin latent.

Après avoir choisi un sûr itinéraire
J’ai commencé sans mal cette ascension divine
Par mes pattes touchant une toison câline
Où ma vie atrophiée prenait une autre artère.

Elle se voyait poindre en des cieux plus cléments
Sous ce puits de vertus qui m’étaient inconnues
Dès que je me trouvais de manière impromptue
En contact de cet ange au minois émouvant.

Plus je me rapprochais de sa tête pensante
Le museau en avant, tournée vers son artiste
Qui l’avait créé sous son disque pacifiste
Plus je pouvais prétendre à une prude entente.

Un souffle résurgent irradiait ma corné
Et, en cette atmosphère, pour la première fois
J’avais l’impression d’être, sous ses vibrants émois
Confiante et apaisée en cet Eden princier.

C’est alors que je me sentais pousser des ailes
Dans les deux sens du terme où ma métamorphose
Avait pu, en douceur, dans ce couffin d’osmose
Se passer rondement en ce bal d’étincelles.

Depuis longtemps je ne m’étais jamais sentie
Si bien et si sereine alors ma peur mourrait
De finir papillon en sachant que j’avais
Au maximum un jour avant d’être bannie.

Je pouvais, à présent, m’envoler, et comprendre
Que cette évolution était la symbolique
De ma souille passée pour une mue statique
En ce présent canin ne pouvant que surprendre.

Je m’étais déposée sous sa vue étonnée
Sur sa truffe mouillée d’un ruisseau amoureux
Où, instinctivement, j’avais croqué ce pieu
Chien, en le recouvrant, de mes pigments dorés.

Voulant profiter de cette journée finale
Je voulais qu’il termine en beauté mon recueil
Par sa bonté innée avant que mon cercueil
Ne m’appelle, pour veiller, sur cette âme idéale.

J’avais, grâce à cet or, enfin la sensation
D’enfouir mon anémie sous une renaissance
En étreignant ce saint constellé d’indulgence
Pour, en apothéose, encenser cette onction.

Oiseau Lyre.
 

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