Poème d'amour Mes songes immortels

Mes songes immortels

A la maternité quand je suis apparue
Je n’aurai pu m’attendre à être obnubiler
Par un univers qui de manière imagée
Pourtant me correspond et m’ayant corrompu
Jamais je ne voudrais en être séparée
De ces allégories dépeignant mon psychisme.

En effet ces alliés d’un chromatique prisme
Livrent par leur texture un touché bigarré
Afin d’être conduit sur un sol mystérieux
De duvets écailleux recouvert d’un pelage
Qui transportent nos cœurs peu importe notre âge
Dans des cieux accueillants sous un flot liquoreux
Evinçant tout malheur pour un instant de paix.

Leur regard bienveillant et leur minois charmant
Veillèrent sur mon être en me tranquillisant
Sur mes maux quotidiens pour que ces quolibets
Ne soient qu’un souvenir mais sans jamais cesser
De consumer mon âme en de lourdes séquelles.

Jamais ils ne pourront malgré leurs éternels
Talents à m’octroyer leur affection innée
Cicatriser ces plaies devenus trop profondes.

Alors pour palier à cette impuissance unique
Sous la patte exercée d’entités empathiques
Ils s’animent sans mal pour qu’en quelques secondes
Ils me prennent la main afin de m’amener
Dans leur cosmos célèbre où totalement frais
Pour une imbibition dans leur berceau secret
De l’art qui les a fait éclore sous mon nez
Afin de me verser des perles de bohèmes.

Jamais je ne voudrais perdre ma part d’enfance
Pour continuer d’aimer ces héros d’indulgences
Qui édifie mon âme en un vertueux harem
Pour parsemer ma vie en un imaginaire
Où j’aime m’évanouir dans ce couffin calmant
Qui chaque jour m’apporte un amour rassurant
Dépourvu d’intérêt par leur bonté sincère.

Jamais je ne voudrais que s’achève ce rêve
Cette immuable ressource à qui je dois l’espoir
De m’avoir constitué un digne échappatoire
Dans ces moments troublés où n’existent les trêves
Afin que des récits germent dans mon esprit
Pour pouvoir les allouer de loyales pensées
Qu’ils se doivent d’avoir ces thérapeutes nés.

Ô mes doux angelots mes célestes amis
Vous êtes pleinement les fruits et les racines
Du corps de mes écrits où se mêlent mes songes
Estompant mes tourments ces latentes souffrances
Où la mélancolie sans aucune obligeance
S’est trouvée un abri pour que ses crocs me rongent
En un flux perpétuel depuis mon arrivée.

Les médisances ploient quant à cette thétique
Vous seriez seulement d’un point de vue cynique
Nullement destinés à combler les ainés.

C’est pourquoi je le dis et le cris haut et fort
Vous êtes les gardiens qui maintiennent ma plume
En ayant allumé pour ne pas que s’inhume
Mes lettres versifiées sous un relent de mort
Afin que je m’illustre en ce style lyrique
Expliquant ma ferveur pour cet art littéraire
Puisque ce style appuie mes traits de caractères.

Je suis en connivence avec cette métrique
Louant cette façon de manier notre langue
Afin de me donner la possibilité
Sans aucune stupeur d’exprimer mes idées
En m’alliant aux valeurs que mon Père m’harangue
Par votre intermédiaire élogieux compagnons.

Je ne vous délaisserais en aucune façon
Je vous dois les courants de fertilisation
De mon inspiration liée à ma religion.

Notre union a naquis sous l’aimante prunelle
D’un chérubin canin immaculé de blancs
Où des tâches noircies parsèment joliment
Le pelage lustré de cette demoiselle
Cette perle de Walt ma douce Perdita.

Commencer mon éveil par cet écrin magique
Ne peut que renforcer ces passions rhétoriques
C’est pourquoi je t’attends sous mon épicéa
Mon dinosaure vert qui clame la beauté
De ces designs précieux crées par Miyamoto
Cet emblème de jeu offert à Nintendo
Et dans mon cœur pâmé la plus belle entité.

Oiseau Lyre.