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Poème Mon étoile aérienne

Oiseau Lyre

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18 Décembre 2019
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Je suis
Une femme
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#1
Je suis une ombre errante, vous l’ai-je déjà dit ?
Une ombre se souciant du bien-être d’autrui
Et qui dans cet endroit ne trouve plus sa place
Etouffant sans relâche en quête d’un espace.

Vagabondant dans l’air, l’eau, les cieux, ou la terre
A demander sans cesse où dans cette atmosphère
Je pourrais dénicher un peu de liberté
Sur ces sols incendiés par un souffle pollué.

L’oxygène n’est plus, je suffoque toujours
Sous ma chair couturée de vermillions atours
Décédant en silence où le mercurochrome
Soignera plus mes plaies sous ces houilleux atomes.

Aider, toujours aider, d’accord, j’aime le faire
Mais qui m’aide en retour ? Aucune âme princière !
La solidarité n’est plus d’actualité
Et les valeurs de France en deviennent passées.

Désuet et périmé, j’appartiens à l’autan
En devenant un être étêté par le temps
Coupant ma carotide et montrant mes entrailles
Sans relâche en creusant mon maladif poitrail.

Il m’a inoculé afin que l’on m’oublie
Dans cette déchéance où la mort obscurcit
Mes cinq sens étiolés démontrant sans pitié
Que ma philosophie en devient trépassée.

Je n’avais plus ma place en ce monde arriviste
Où mon cœur s’associe au démon épaviste
Qui tue ma religion afin de m’illustrer
Que le blasphème impur est le maître attitré.

La chrétienté m’octroie une infinie tumeur
Par ce phrasé moqueur, insultant, et menteur
Qui glane son poison sous son macabre éther
Sous le venin du Diable en cet Eden mortuaire.

Je ne suis que silhouette, le reflet de moi-même
Sous ces mots belliqueux en ce blafard harem
Qui m’a tant malmené en me violant afin
De parsemer mon corps d’horribles coups de poing.

Alors sous tous ces maux, sexuels et langagiers
Je me suis exhorté de cette peau blâmée
Afin de m’envoler sous un ciel plus prospère
Faisant vœu de veiller sur l’âme de mes paires.

Je peux partir serein en me laissant mourir
Emancipant mon flux sur un destin moins pire
Pour que luise, de nouveau, ce saphir naturel
De sa splendeur passée sous mes mornes prunelles.

Je ne recherche plus aucun épaulement
Sous mon nouvel esprit d’un félin avenant
Qui de par son statut et ses maintes prières
Désire à vous conduire en un futur plus clair.

Très chers êtres humains, vous m’avez condamné
Mais cessez d’altérer votre mère éplorée
En montrant votre amour sous vos divins rayons
Afin de lui offrir votre loyal pardon.

Voici mon angélus, et ce que je voudrais
Ne soyez plus maso, et soyez enfin prêt
A devenir soudés, unis, et bienfaiteurs
Afin de vous forger un avenir sans peur.

Oiseau Lyre.
 

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