• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !
Image cliquable Image Cadeau Fête des Mères

Poème Mon poison éloquent

Oiseau Lyre

Poète confirmé
Inscrit
18 Décembre 2019
Messages
135
J'aime
147
Points
93
Je suis
Une femme
Hors ligne
#1
S’il te plaît, bannis-toi, triste idiome de mon
Vocabulaire qui s’épand modiquement
Sur un espace étroit d’argotiques élans
De mots inoffensifs et tellement absconds.

Va-t’en intempestive eurythmie discordante
Qui sème la tempête après un vent d’orage
Grondant dans les Larousse en un cuisant présage
Qui noircis leur glossaire en une pluie latente.

Tu arroses mon cœur d’un crachin à vomir
En imbibant mon sang de ton encre encrassé
Et verse dans mes ouïe ton cor désaccordé
En un glas prévenant qu’un malheur va venir.

T’écouter m’insupporte, je me sens poignarder
Dans un orbe brûlant que je ne peux éteindre
Au sein d’une spirale où je ne peux que geindre
Enserrer dans l’étau de tes griffes armées.

Je t’en prie, oublie-moi, laisse-moi dans mon monde
Au sein de mon cocon de penser insouciantes
Où je peux m’évader de ce feu d’épouvante
En des flashs absentant mon âme vagabonde.

Mon esprit se disperse en rêves éternels
S’égarant dans l’abime infini de la prose
Poétique afin de voyager sur la rose
D’une orgie d’émotion, amoureuse, sous cette aile.

Tu es ma délivrance, mon étoile nuptiale
Où je peux composer dans tes bras protecteurs
Sous tes chants rassurants, mes quatrains voltigeurs
Par ma lyre, dans le seing, de mes émois navals.

Sous ma plume, un axel, en un vol sensitif
Dans les cieux, se dessine, en un sensible arpège
Précis et calculé où dans ce blanc solfège
Je ressource ma mine en versets curatifs.

Mes rimes apposées par mes perles chrétiennes
Purifiés par mon Dieu sous la danse des anges
Sans harmonie aucune au vue de mon étrange
Dialecte, parvient à être, une purge païenne.

Mon père a beau m’aider sous ses rais colombins
Ce silence qui est ma pépite inspirante
N’a plus sa lumineuse ondée incandescente
Avec toi, au milieux, qui souille mes quatrains.

Je ne peux, en nul cas, avoir confiance en toi
Tu n’es qu’un vil esprit qui mute mon lexique
En des thermes grossiers huant la rhétorique
Pour que ma poésie vire en versets narquois.

Alors n’apparais plus, éloigne-toi de moi
J’ai besoin d’être seule afin de composer
Mes sonnets espérant qu’un rayon éclairé
Renaisse des débris de ton venin sournois.

Plus jamais je ne fus un oiseau lyre arquant
Ces vers pour esquisser une beauté morose
Mais un Phoenix en proie à la métempsychose
Funeste de mon corps pour nuire à mes accents.

C’est pourquoi j’ai besoin de toi ma mélodie
Dorée, afin de ne, devenir un pantin
Qui perd son humanisme en ce joug puritain
Pour terminer son deuil sous l'art de l’hallali.

Oiseau Lyre.
 

Fichiers joints

Haut