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Je n'ai pas vingt ans que diable tout me lasse;
Les cœurs, les corps, le monde et sa matrice
Ceux qui ne pensent plus au fond du précipice
La vie, celle qui passe et s'entrelace
A la merci du monde qu'on le veuille ou qu'il pleuve
Pour les étoiles qui scintillent dans les ombres
-Par-delà les malheurs lugubres des pénombres
J'irai pleurer pour Nature, bientôt veuve ;
Qui ne regrettera pas ses Hommes suicidés
Qui pensaient que le temps suffirait
Et qui...
Par une douce respiration, plongèrent le corps sous l'eau
Loin des brasiers qu'ils enflammèrent hier ;
Sources des nuits cauchemardesques où leurs rêves en civières
S'éteignaient soudainement comme un morne tableau
Les cœurs, les corps, le monde et sa matrice
Ceux qui ne pensent plus au fond du précipice
La vie, celle qui passe et s'entrelace
A la merci du monde qu'on le veuille ou qu'il pleuve
Pour les étoiles qui scintillent dans les ombres
-Par-delà les malheurs lugubres des pénombres
J'irai pleurer pour Nature, bientôt veuve ;
Qui ne regrettera pas ses Hommes suicidés
Qui pensaient que le temps suffirait
Et qui...
Par une douce respiration, plongèrent le corps sous l'eau
Loin des brasiers qu'ils enflammèrent hier ;
Sources des nuits cauchemardesques où leurs rêves en civières
S'éteignaient soudainement comme un morne tableau
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