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« Nichoiriste » ornithophile
Afin de dévoiler mon art du bricolage
Je fabrique un nichoir résidence d’oiseau
Espérant y loger un simple passereau
Je l’accroche à l’abri de la pluie, de l’orage.
J’avais sans le savoir fait la porte bien ronde
Au diamètre plaisant à la belle mésange
Une vint visiter cette demeure étrange
Et puis emménagea sans perdre une seconde.
Alors sur mon balcon il y eut du passage
Il fallait bien meubler ce refuge trop nu
Et un matin l’oiseau ne se déplaça plus
Il se mit en repos, j’entendis son ramage.
N’osant lui accorder le gîte sans le couvert
Je lui donnai du pain et des morceaux de fruit
Je tartinai un peu, le beurre jamais ne nuit,
Aux petits emplumés qui souffrent de l’hiver.
Bref nous étions ravis chacun de notre accord
Lui dehors, moi dedans, nous faisions bon ménage
Mais le doux volatile avait la faim volage
Et à des heures indues au carreau frappait fort.
Je dus lui enseigner à dompter l’inconstance,
À petit déjeuner à l’heure qui me convient,
Il fit un peu la gueule et puis dit c’est très bien
Je réglerai ma montre à votre convenance.
J’avais conté l’histoire à ma voisine Armande
Qui me dit, j’aime bien votre plaisant oiseau
J’ai aussi un nichoir où d’un câlin moineau
On saurait estimer la nature gourmande.
Et changeant de balcon selon l’humeur du soir
Nous avions des douceurs plaisant à nos plumages
Insouciant du froid, du gel et des nuages,
Oiseau ou bien mésange aimèrent le nichoir.
Afin de dévoiler mon art du bricolage
Je fabrique un nichoir résidence d’oiseau
Espérant y loger un simple passereau
Je l’accroche à l’abri de la pluie, de l’orage.
J’avais sans le savoir fait la porte bien ronde
Au diamètre plaisant à la belle mésange
Une vint visiter cette demeure étrange
Et puis emménagea sans perdre une seconde.
Alors sur mon balcon il y eut du passage
Il fallait bien meubler ce refuge trop nu
Et un matin l’oiseau ne se déplaça plus
Il se mit en repos, j’entendis son ramage.
N’osant lui accorder le gîte sans le couvert
Je lui donnai du pain et des morceaux de fruit
Je tartinai un peu, le beurre jamais ne nuit,
Aux petits emplumés qui souffrent de l’hiver.
Bref nous étions ravis chacun de notre accord
Lui dehors, moi dedans, nous faisions bon ménage
Mais le doux volatile avait la faim volage
Et à des heures indues au carreau frappait fort.
Je dus lui enseigner à dompter l’inconstance,
À petit déjeuner à l’heure qui me convient,
Il fit un peu la gueule et puis dit c’est très bien
Je réglerai ma montre à votre convenance.
J’avais conté l’histoire à ma voisine Armande
Qui me dit, j’aime bien votre plaisant oiseau
J’ai aussi un nichoir où d’un câlin moineau
On saurait estimer la nature gourmande.
Et changeant de balcon selon l’humeur du soir
Nous avions des douceurs plaisant à nos plumages
Insouciant du froid, du gel et des nuages,
Oiseau ou bien mésange aimèrent le nichoir.
