Hors ligne
« Noces d’orchidée »
S’il suffisait tout simplement
Pour aimer, dire un seul « je t’aime »
L’enjeu n’aurait évidemment
Point de valeur, ni diadème.
Il est un jeu étant enfants,
Sur l’éternel vieux banc de pierre,
Timidement, ou triomphants
Là, dans leurs yeux rit la lumière.
L’adolescence au cœur d’airain
Fait alors chavirer les têtes
Les filles fleur tendent la main,
Pour les garçons, jolies conquêtes.
Le sablier n’a pas le temps,
Il s’enfuit perdant sa boussole,
Et prend nos vies à contretemps
Voilà comment le cœur s’étiole.
Puis un beau jour ah bel l’amour !
Le vrai, le grand, pour qui l’on ose,
Lui jurer, là, sous l’abat-jour,
Nos mots, nos corps en pure osmose.
Rides aux fronts, le cœur intact
De sentiments et de promesses
Ecoutent des jours le tic-tac
Et n’ont jamais changé d’adresses.
Ils fêteront dès le printemps
Leurs tendres noces d’abondance
Ils en doutaient, il y a longtemps !
Les mois, les ans furent leur chance.
Margénye Avril 2018. « Nos cinquante cinq ans de mariage »*
« 1er prix concours Auriol »
S’il suffisait tout simplement
Pour aimer, dire un seul « je t’aime »
L’enjeu n’aurait évidemment
Point de valeur, ni diadème.
Il est un jeu étant enfants,
Sur l’éternel vieux banc de pierre,
Timidement, ou triomphants
Là, dans leurs yeux rit la lumière.
L’adolescence au cœur d’airain
Fait alors chavirer les têtes
Les filles fleur tendent la main,
Pour les garçons, jolies conquêtes.
Le sablier n’a pas le temps,
Il s’enfuit perdant sa boussole,
Et prend nos vies à contretemps
Voilà comment le cœur s’étiole.
Puis un beau jour ah bel l’amour !
Le vrai, le grand, pour qui l’on ose,
Lui jurer, là, sous l’abat-jour,
Nos mots, nos corps en pure osmose.
Rides aux fronts, le cœur intact
De sentiments et de promesses
Ecoutent des jours le tic-tac
Et n’ont jamais changé d’adresses.
Ils fêteront dès le printemps
Leurs tendres noces d’abondance
Ils en doutaient, il y a longtemps !
Les mois, les ans furent leur chance.
Margénye Avril 2018. « Nos cinquante cinq ans de mariage »*
« 1er prix concours Auriol »