Poème Nos comètes prophétesses

J’aimerai vous parler, ici et maintenant
D’un rêve, d’une chimère, qui m’a fait explorer
Un nouveau territoire et tout en naviguant
Je pus y ressentir ses parfums satinés.

J’avançais doucement sur mon voilier lunaire
Tel Christophe Colomb en ces eaux étoilées
Afin de découvrir dans ces lieux millénaires
Un ange déversant un courant versifié.

Avec grâce il volait en écrivant des rimes
Un phrasé poétique en sa prose inspirée
De ce recueil ouvert sur sa demeure intime
Où les strophes pleuvaient sous sa mine éclairée.

Un bout de ciel était une page éternelle
Qui couvrait à jamais nos têtes de son art
Pour marquer un paraphe irriguant nos prunelles
De perles humectant nos cœurs de son histoire.

C’était sa signature où l’étoile était reine
Afin de clarifier nos chemins de sa plume
En les entremêlant pour écrire ses peines
Sous sa littérature et sa verve posthume.

Son paternel divin accompagnait ses lettres
Afin de nous conter ses rondeaux enchâssés
Et luisant chaque soir, il cherche à nous soumettre
D’intimistes berceaux en propos imagés.

Il veille et nous protège, il érige nos rêves
Pour nous communiquer bons nombres de messages
Liés à chacun de nous en puisant notre sève
Psychique, pour avoir l’encre, qui épand ses présages.

Ceci était le fond, l’âme de ses écrits
Afin de nous guider lors de nos traversées
Nuptiales sous sa penne arguant la mélodie
De ces vents mystérieux dépeignant nos années.

Les rêves d’autrefois, les songes d’aujourd’hui
Ce lumignon les teint d’émotions saisonnières
Afin de rappeler que notre ressenti
Est la force édifiant les sens humanitaires.

Eprouvons sans effroi les atouts qu’on nous offre
La nuit comme le jour, voilà ce qu’affectionne
A nous enseigner l’ange en ce vespéral coffre
Pérenne et illustré en sa douceur patronne.

Voilà la thérapie de nos lits volubiles
Nous ouvrant leur portail pour que ce chérubin
S’y glisse doucement pour nous peindre le fil
De nos prochains circuits bercés par ce couffin.

Oiseau Lyre.