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Poème Notre fléau invisible

Oiseau Lyre

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18 Décembre 2019
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#1
Je souhaiterais prier que le temps atténue
De massacrer mon cœur pour écrire sa prose
Sous son aiguille terne afin que se dépose
Des secondes lettrées pour étoffer aux nus
Un rondeau maladif qui caresse les heures
Au sein de ce cadran dépeignant notre vie.

Les queues de ce démons de paires s'associent
Pour pouvoir illustrer l'ambivalente peur
De cette dualité dépeignant les journées
Où notre apparition porte un funèbre sort
Pouvant être vu comme un ticket pour la mort.

Devons-nous profiter de cette offre invariée
Lorsqu'on sait que notre âme est déjà condamnée
Dès lors de la naissance en tuant la vérité
La passant sous silence afin d'imaginer
Que nous serons sauver de ce cycle damné
Alors qu'il est promu à être défini
En fait incontournable attentant à nos jour ?

La pensée de prétendre à un songe d'amour
Commence à s'effacer sous le vol impuni
De cette ange qui veille à grimer notre espoir
En versant sur notre âme une poudre poisseuse
Accentuée sous l'écho de son ombre incestueuse
Qui sans haine élima notre abri dérisoire
Dépravé sous les coups de son tempo cardiaque.

Machiavéliquement ce dernier sait nous rendre
Masochistes malgré cette prison de cendres
Qui causera nos fins forgés sous les attaques
En incisant nos yeux d'un brûlement rageur
Pour aveuglés nos sens et ne plus espérer
À pouvoir retrouver notre éternel passée
Perdu à tout jamais dans cet esprit vengeur.

En effet nous devons accepter ce statut
Que nos aïeuls ont voué à notre chère espèce
Par Adam se laissant errer sous le faciès
D'Eve lui octroyant la pomme défendue.

Ce blasphémant péché inondera nos rêves
D'un présent insipide ou le bonheur répond
Qu'à un cours laps de temps sous d'hostiles sermonts
N'étant qu'un flux futile, fragile, où notre sève
Ne peut plus s'exprimer sous les saveurs d'antan
En étant martelé d'un rythme chaotique
Qui craquèle l'écorce en un son despotique.

Tout ceci vient de nous en cet air décadant
Décédant sous nos coups inculqués à nos terres
Où prétendre au futur en espérant renaître
Entache notre foi en ne laissant paraître
Qu'un matin nous mourrons en ce sol de misères
Pour tenter d'être fort malgré les sortilèges
Qui ploiront en furie sous les sanglantes haches.

Mais conservons confiance en pensant que l'attache
De ce duo extrême accorde son arpège
En un espace vaste et assez éloigné
Pour détenir les clés de pouvoir profiter
De ces instants radieux pour tenter d'évincer
Ce cancéreux orage écoulant nos années.

Oiseau Lyre.
 

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