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Ô grand fleuve !
Au pied d'un vieux donjon, la rivière dolente
Entre les arbres, coule nonchalante, serpente
Et au bord de ses berges, des bovins ruminent
L'herbe grasse, on aperçoit de pauvres chaumines
Debout dans le canot, je pousse fort la perche
Je la remonte à nouveau, je suis en recherche
En quête de ce temps qui passe, au fil de l'eau
A chaque mouvement, s'enfonce dans les flots
L’esprit serein, je vois le fleuve des années
S'écouler lentement, des instants du passé
Quelquefois s'échouent les souvenirs, sur ses rives
La barque du temps, au loin, part à la dérive
Ô grand fleuve ! L'artère du corps de la Terre
Sur un canot, dans le sillage sinueux
Je parcours tes eaux farouches et réfractaires
Aux accents tempétueux et impétueux
Comment dompter l'animal fougueux d'onde bleue
Tu te cabres et tu rues quand l'homme désire
Dominer ton débit, sur tes côtés sableux
S'échouent quelquefois de beaux bateaux de loisir
Je reste humble devant ta force aqueuse
Que suis-je pour toi, qu'un modeste mortel
Qui ose s'aventurer sur l'onde rockeuse
De tes remous vigoureux à l'âme immortelle
Le fleuve suit son cours, emportant souvenirs
Et espoirs, il va se jeter dans l'océan
Du temps qui passe, il ne peut pas revenir
A sa source d'antan, devant lui, le néant
Qu'il était beau et grand du temps de sa jeunesse
Sauvage, fougueux, comme un cheval indomptable
L'homme n'a pas su le dresser, infranchissable
Quand il était en crue, jouait de sa hardiesse
Mais quand il le veut, il peut être généreux
Et au bout de l'estuaire, l'appel du large
Il a fait rêver tant de marins courageux
Amenant marchandises sur leurs longues barges !
Au pied d'un vieux donjon, la rivière dolente
Entre les arbres, coule nonchalante, serpente
Et au bord de ses berges, des bovins ruminent
L'herbe grasse, on aperçoit de pauvres chaumines
Debout dans le canot, je pousse fort la perche
Je la remonte à nouveau, je suis en recherche
En quête de ce temps qui passe, au fil de l'eau
A chaque mouvement, s'enfonce dans les flots
L’esprit serein, je vois le fleuve des années
S'écouler lentement, des instants du passé
Quelquefois s'échouent les souvenirs, sur ses rives
La barque du temps, au loin, part à la dérive
Ô grand fleuve ! L'artère du corps de la Terre
Sur un canot, dans le sillage sinueux
Je parcours tes eaux farouches et réfractaires
Aux accents tempétueux et impétueux
Comment dompter l'animal fougueux d'onde bleue
Tu te cabres et tu rues quand l'homme désire
Dominer ton débit, sur tes côtés sableux
S'échouent quelquefois de beaux bateaux de loisir
Je reste humble devant ta force aqueuse
Que suis-je pour toi, qu'un modeste mortel
Qui ose s'aventurer sur l'onde rockeuse
De tes remous vigoureux à l'âme immortelle
Le fleuve suit son cours, emportant souvenirs
Et espoirs, il va se jeter dans l'océan
Du temps qui passe, il ne peut pas revenir
A sa source d'antan, devant lui, le néant
Qu'il était beau et grand du temps de sa jeunesse
Sauvage, fougueux, comme un cheval indomptable
L'homme n'a pas su le dresser, infranchissable
Quand il était en crue, jouait de sa hardiesse
Mais quand il le veut, il peut être généreux
Et au bout de l'estuaire, l'appel du large
Il a fait rêver tant de marins courageux
Amenant marchandises sur leurs longues barges !