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Oh !
La jolie rencontre faite dès ce matin !
Au sentier caillouteux quand mon pas s’en retourne,
Le vent m’a apporté un petit air mutin,
Une douce musique au son qui vire, tourne.
Ma chienne à l’affût du moindre changement
A levé haut son nez humant l’odeur nouvelle.
Et là, devant mes yeux, comme un enchantement,
Guidés par deux bergers, Dieu que l’image est belle !
Trois boucs-chefs du troupeau ouvrent le défilé.
Les dociles chevrettes au son clair des sonnailles,
D’un pas bien orchestré, sans voir le serpolet
Suivent hommes et boucs comme de bonnes ouailles.
Je regrette un instant devant un tel tableau,
De ne pas avoir eu dans mon lit de flanelle
À ma naissance un don qui porterait drapeau,
Là sur mon chevalet, ô la douce aquarelle.
« Que j’ai eu dans mes yeux ce matin en forêt »
Margénye août 2017.
La jolie rencontre faite dès ce matin !
Au sentier caillouteux quand mon pas s’en retourne,
Le vent m’a apporté un petit air mutin,
Une douce musique au son qui vire, tourne.
Ma chienne à l’affût du moindre changement
A levé haut son nez humant l’odeur nouvelle.
Et là, devant mes yeux, comme un enchantement,
Guidés par deux bergers, Dieu que l’image est belle !
Trois boucs-chefs du troupeau ouvrent le défilé.
Les dociles chevrettes au son clair des sonnailles,
D’un pas bien orchestré, sans voir le serpolet
Suivent hommes et boucs comme de bonnes ouailles.
Je regrette un instant devant un tel tableau,
De ne pas avoir eu dans mon lit de flanelle
À ma naissance un don qui porterait drapeau,
Là sur mon chevalet, ô la douce aquarelle.
« Que j’ai eu dans mes yeux ce matin en forêt »
Margénye août 2017.
