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Ce texte (de 2007) est la réponse d'un père à une fille.
Laquelle fille quémandait robes et nouveaux jupons sous peine de ne pouvoir se rendre au bal du roi, avec l'impérieuse menace de ne pouvoir obéir aux avances d'un riche courtisan, le jeune Hugues-Baudoin de Saint-Jean
Amour contrarié par la coquette Mademoiselle Hermine d'Agur qui souhaite le prendre pour amant...
Elle demande également à son père le médaillon de sa mère qui croupit au coffre depuis sa disparition il y a de cela des années.
Pour infléchir le père et finir de le convaincre, elle lui parle de l'union des deux familles faisant de lui un homme riche (ou encore plus riche). Est-il radin ? Il semblerait que oui mais sans évidence ...
Cette véritable tragédie du @j'aiplusrienàmemettre emprunte à un vieux style (j'ai tenté de le respecter). Bonne lecture.
On se dérobe ?
Ma fille, comprenez bien que pour être jolie
Il n’est nul besoin de merveilleux habits
L’essentiel pour vous se trouve bien ailleurs
Tachez de prendre soin de la beauté du cœur
Vos histoires de jupons et de robes nouvelles
Jamais, croyez-le bien, ne vous rendront plus belles
Laissez parler les sots c’est une occupation
Qu’ils placent à la hauteur de leur réputation
N’entrez pas dans leur jeu, au diable les railleries
De celles dont les toilettes ont remplacé l’esprit
Vous avez une cervelle, de bien jolies manières
Et une éducation qui n’est plus à refaire
Si Monsieur de Saint-Jean, malgré votre misère
A su voir dans vos yeux l’huître comme une perlière
Alors de bonne grâce je l’accueille en mon sein
Lui offrant ma confiance ainsi que votre main
Car cet homme ma fille a de l’intelligence
Ne se laissant conter par de vaines apparences
Cupidon l’a frappé, il vous est réservé
Et Madame d’Agur peut bien se rhabiller
Vos armoires sont pleines ! Allez ! Faites un effort !
Et je consens ma fille d’ouvrir mon coffre-fort
Ainsi comme l’écrin avec le médaillon
Au bal de ce roi vous ferez sensation
Pour vous bien distinguer il serait plus commode
Que vous ne portassiez des tenues à la mode
Et votre soupirant sans devoir vous chercher
Par votre seule allure saura vous retrouver
Vous me remercierez ma fille bien avant l’heure
De vous avoir permis de vivre ce bonheur
La vie sachez le bien est souvent capricieuse
Et ma seule fortune est de vous voir heureuse
Z.
Laquelle fille quémandait robes et nouveaux jupons sous peine de ne pouvoir se rendre au bal du roi, avec l'impérieuse menace de ne pouvoir obéir aux avances d'un riche courtisan, le jeune Hugues-Baudoin de Saint-Jean
Amour contrarié par la coquette Mademoiselle Hermine d'Agur qui souhaite le prendre pour amant...
Elle demande également à son père le médaillon de sa mère qui croupit au coffre depuis sa disparition il y a de cela des années.
Pour infléchir le père et finir de le convaincre, elle lui parle de l'union des deux familles faisant de lui un homme riche (ou encore plus riche). Est-il radin ? Il semblerait que oui mais sans évidence ...
Cette véritable tragédie du @j'aiplusrienàmemettre emprunte à un vieux style (j'ai tenté de le respecter). Bonne lecture.
On se dérobe ?
Ma fille, comprenez bien que pour être jolie
Il n’est nul besoin de merveilleux habits
L’essentiel pour vous se trouve bien ailleurs
Tachez de prendre soin de la beauté du cœur
Vos histoires de jupons et de robes nouvelles
Jamais, croyez-le bien, ne vous rendront plus belles
Laissez parler les sots c’est une occupation
Qu’ils placent à la hauteur de leur réputation
N’entrez pas dans leur jeu, au diable les railleries
De celles dont les toilettes ont remplacé l’esprit
Vous avez une cervelle, de bien jolies manières
Et une éducation qui n’est plus à refaire
Si Monsieur de Saint-Jean, malgré votre misère
A su voir dans vos yeux l’huître comme une perlière
Alors de bonne grâce je l’accueille en mon sein
Lui offrant ma confiance ainsi que votre main
Car cet homme ma fille a de l’intelligence
Ne se laissant conter par de vaines apparences
Cupidon l’a frappé, il vous est réservé
Et Madame d’Agur peut bien se rhabiller
Vos armoires sont pleines ! Allez ! Faites un effort !
Et je consens ma fille d’ouvrir mon coffre-fort
Ainsi comme l’écrin avec le médaillon
Au bal de ce roi vous ferez sensation
Pour vous bien distinguer il serait plus commode
Que vous ne portassiez des tenues à la mode
Et votre soupirant sans devoir vous chercher
Par votre seule allure saura vous retrouver
Vous me remercierez ma fille bien avant l’heure
De vous avoir permis de vivre ce bonheur
La vie sachez le bien est souvent capricieuse
Et ma seule fortune est de vous voir heureuse
Z.
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