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Ainsi le vol des oiseaux est écrit dans le ciel
De petites ficelles démêlées par leurs ailes
En phrases muettes qui ne sont ni querelles
Ni un regret qui serait alors n'importe lequel,
Seules les ombres décident de ce qui brille
Dans les angles morts les désirs resquillent
Alentour les lieux eux-mêmes se déshabillent
Offrant a leur pâleur leurs robes de pacotille,
Le ruisseau de pierre ronge les berges humides
Le bonhomme de pluie se penche sur le vide
Sur le front d'un nuage un orage creuse une ride,
De la clairière vient un rire de feuilles mortes
La lune en morceaux brillants de toute sorte
Traînent encore sa peine au delà de nos portes.
De petites ficelles démêlées par leurs ailes
En phrases muettes qui ne sont ni querelles
Ni un regret qui serait alors n'importe lequel,
Seules les ombres décident de ce qui brille
Dans les angles morts les désirs resquillent
Alentour les lieux eux-mêmes se déshabillent
Offrant a leur pâleur leurs robes de pacotille,
Le ruisseau de pierre ronge les berges humides
Le bonhomme de pluie se penche sur le vide
Sur le front d'un nuage un orage creuse une ride,
De la clairière vient un rire de feuilles mortes
La lune en morceaux brillants de toute sorte
Traînent encore sa peine au delà de nos portes.