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Parfum perdu
Prodigieux parfum seconde identité,
Par nostalgie je viens me lover dans l’ivresse,
Retrouver sur ma peau l’étrange volupté
Et voir au miroir flou les fleurs de ma détresse.
Bouquets de souvenirs aux reflets maternels,
Au seuil des longues nuits refleurissent en rêve
Où mon enfance rit en songes éternels
Et s’en vont s’étiolant aux douceurs de la grève.
Poudre de riz sans cesse aux méandres du cœur
Tu danses illuminée sur son pale visage,
Où son profond regard me glaçait de rigueur,
Dans son cou parfumé tu devenais mirage.
Longtemps j’ai recherché l’intime sensation
L’empreinte de sa vie fait de ces doux effluves,
Mais jamais, non jamais, dans ma fascination
Je ne l’ai retrouvé, mon cœur est aux étuves.
« Parfum de femme que j’aimais Je te chéris à tout jamais »
« Texte revisité (Parfum de femme. 26 Avril 2010)
Margénye (Janine Ravel)
Août 2012.