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- SIX-FOURS LES PLAGES
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Cahotés , bousculés, choqués,
Ils avancent vers l’inconnu,
Personne n’a rechigné ,
Serrés dans cet endroit exigu !
Seuls , les enfants, terrorisés,
Pleurent à sanglots étouffés,
Agrippant leurs parents,
De peur de tomber!
Le bateau tangue , dangereusement ,
Il oscille , craquelle ,surchargé
Mais l’on pousse, durement
Ces gens , apeurés , épuisés
Ils s’installent , sans rébellion ,
Serrant leurs maigres affaires
Rêvant, la réussite de cette évasion
Et une vie moins précaire !
Une nuit sans lune et sans étoiles,
Une mer glauque et agitée,
Le vent secoue doucement, les voiles,
Poussant tous ces pauvres exilés
Vers l’inconnu ,l’incertitude,
Pauvres « bougres » abandonnés
Noyés dans la solitude,
Rêvant d’un « eldorado, » supposé !
Des jours et des nuits,de longues traversées
La promiscuité , la pluie ,les enfants affamés,
La maladie , la mort ,l ’angoisse de se noyer
L’angoisse d’un rêve inachevé,
Telle une bouteille à la mer
Ils débarquent par milliers,
Fuyant la misère et les guerres
Survivre, et oublier !
Ils avancent vers l’inconnu,
Personne n’a rechigné ,
Serrés dans cet endroit exigu !
Seuls , les enfants, terrorisés,
Pleurent à sanglots étouffés,
Agrippant leurs parents,
De peur de tomber!
Le bateau tangue , dangereusement ,
Il oscille , craquelle ,surchargé
Mais l’on pousse, durement
Ces gens , apeurés , épuisés
Ils s’installent , sans rébellion ,
Serrant leurs maigres affaires
Rêvant, la réussite de cette évasion
Et une vie moins précaire !
Une nuit sans lune et sans étoiles,
Une mer glauque et agitée,
Le vent secoue doucement, les voiles,
Poussant tous ces pauvres exilés
Vers l’inconnu ,l’incertitude,
Pauvres « bougres » abandonnés
Noyés dans la solitude,
Rêvant d’un « eldorado, » supposé !
Des jours et des nuits,de longues traversées
La promiscuité , la pluie ,les enfants affamés,
La maladie , la mort ,l ’angoisse de se noyer
L’angoisse d’un rêve inachevé,
Telle une bouteille à la mer
Ils débarquent par milliers,
Fuyant la misère et les guerres
Survivre, et oublier !
