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Poème Peste noire

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#1
Peste noire,



Je suis ton cauchemar et l’ombre de ta mort

Le souffle létal de ton passé maléfique

Nul ne pouvait ouvrir la boîte de Pandore

Cela annonça la fin des temps bénéfiques !



Que vois-tu dans le miroir, ton propre reflet

Ressens-tu de l’horreur dans ce regard blafard

Ton âme est pervertie, condamnée par la plaie

Immonde, on entend les flonflons de la fanfare.



Pauvres fous, ignorants, vous n’avez pas pensé

Que le vent putride amène la peste noire

Vous êtes la proie de vos folies, insensés

Vous allez vider vos tripes dans un crachoir.



Le spectre de la camarde vole au-dessus

De vos têtes, il se moque de vos enfants

Et de vos parents, il a mis son pardessus

Ses habits de sortie, soyez donc méfiants.



Il va poser sournoisement son vil baiser

D’amour fatal, sur la peau de vos corps malades

Les transformant en vermines punaisées

Avec de beaux bubons lors de ses accolades.



En passant de vie à trépas, sans apparat

Vos dépouilles qui souillent tels des arsouilles

Les rues et les fossés sont bouffés par les rats

Et vos cadavres ressemblent à des gargouilles.



Car les âmes perdues rejoignent les enfers

Pour aller brûler mille ans dans les feux damnés

Expier leurs fautes commises sur la Terre

Le sort infernal des esprits désincarnés.



La peste est partie en d’autres lieux, chemins

Laissant son odeur de souffre dans les villages

Citer son nom, donne de l’effroi aux humains

Et il faut jeter les morts sur des attelages.



Les corps exhibés en de grotesques postures

Commencent à pourrir sous la chaleur de l’été

Des manants ramassent ces pauvres créatures

Poupées désarticulées, sans grande piété.



Les cadavres sont jetés dans des charniers

Et les gueux allument un feu purificateur

Pour ceux oubliés, l’armée des carnassiers

Va bouffer les corps noirs, emplis de puanteur.



Et les nécrophages vont faire leur office

Déguster le fiel des chairs décomposées

C’est un va-et-vient par tous les orifices

Un festin de roi, de charognes ecchymosées !
 
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#2






Peste noire,



Je suis ton cauchemar et l’ombre de ta mort

Le souffle létal de ton passé maléfique

Nul ne pouvait ouvrir la boîte de Pandore

Cela annonça la fin des temps bénéfiques !



Que vois-tu dans le miroir, ton propre reflet

Ressens-tu de l’horreur dans ce regard blafard

Ton âme est pervertie, condamnée par la plaie

Immonde, on entend les flonflons de la fanfare.



Pauvres fous, ignorants, vous n’avez pas pensé

Que le vent putride amène la peste noire

Vous êtes la proie de vos folies, insensés

Vous allez vider vos tripes dans un crachoir.



Le spectre de la camarde vole au-dessus

De vos têtes, il se moque de vos enfants

Et de vos parents, il a mis son pardessus

Ses habits de sortie, soyez donc méfiants.



Il va poser sournoisement son vil baiser

D’amour fatal, sur la peau de vos corps malades

Les transformant en vermines punaisées

Avec de beaux bubons lors de ses accolades.



En passant de vie à trépas, sans apparat

Vos dépouilles qui souillent tels des arsouilles

Les rues et les fossés sont bouffés par les rats

Et vos cadavres ressemblent à des gargouilles.





































Car les âmes perdues rejoignent les enfers

Pour aller brûler mille ans dans les feux damnés

Expier leurs fautes commises sur la Terre

Le sort infernal des esprits désincarnés.



La peste est partie en d’autres lieux, chemins

Laissant son odeur de souffre dans les villages

Citer son nom, donne de l’effroi aux humains

Et il faut jeter les morts sur des attelages.



Les corps exhibés en de grotesques postures

Commencent à pourrir sous la chaleur de l’été

Des manants ramassent ces pauvres créatures

Poupées désarticulées, sans grande piété.



Les cadavres sont jetés dans des charniers

Et les gueux allument un feu purificateur

Pour ceux oubliés, l’armée des carnassiers

Va bouffer les corps noirs, emplis de puanteur.



Et les nécrophages vont faire leur office

Déguster le fiel des chairs décomposées

C’est un va-et-vient par tous les orifices

Un festin de roi, de charognes ecchymosées !

Bien écrit, j"ai tout lu mais pas ma rassemblement de thé
 
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