Etat d'âme PLUS TARD....

Plus tard, quand vous viendrez à la "Perrinvillière"
Par le petit chemin, qui descend vers la mer,
Quand vous passerez les mimosas, juste après la forêt,
Vous reconnaitrez, notre maison, si chère!

Penserez-vous, alors, à ces si vieux parents,
Qui vivaient, là, heureux, de leur modeste vie,
Qui plantèrent, fruitiers, lavandes et sarments,
Vous imaginant ,un jour, à leurs places, assis!

Saurez-vous, que le laurier, devenu grand,
De la naissance de l'aîné, est un beau souvenir,
Le palmier, frémissant sous le vent,
Pour le petit frère, fut de mise...

Penserez-vous, aux heures de passion,
A peaufiner, enjoliver, notre maison,
Afin qu'un jour, petits et grands, dans le jardin ,
Se rappellent le bon goût du romarin;

Nos coeurs , ont choisis ce bel endroit
le bougainviller court sous le toit
Les cigales et le roitelet farceur
Ont si longtemps fait notre bonheur!

Vous trouverez ici, si longtemps amassé,
Tous nos souvenirs du passé,
Près de la cheminée, si rassurante l'hiver,
Nous vous écouterons, relater, hier...

Et le rire de vos enfants ,comme des grelots d'argent,
Résonnera jusqu'à notre néant,
Nous écouterons, enlacés à l'infini,
Ce doux murmure de la vie;

G.PERRIN 2018

Ton écrit m'a touché Loulette, on tombe sous le charme de tes vers.
Je suis sûr qu'il plaira aux poètes qui le liront, très très joli partage.

MERCI BEAUCOUP MOÎSE TON COMMENTAIRE LUI AUSSI ME TOUCHE;Comme ça passe vite une vie!!!!merci beaucoup de ton passage ici; bon premier mai! amicalement

Je lis à haute voix et cela coule comme une caresse....

Votre "plus tard" madame est un plaisir d'oreille
autant que de l'esprit et je m'en émerveille.

MERCI POUR CE GENTIL COMMENTAIRE MOISE.BELLE JOURNEE A TOI AMITIES

Votre réponse, Monsieur, me va droit au coeur,
en espérant , néanmoins que songer à son trépas, ne porte pas malheur

J'aime toujours tes poèmes ma chère Loulette, je repasserai le lire

Je reviens le lire

Bon week-end
bisous

"Votre réponse, Monsieur, me va droit au cœur,
en espérant , néanmoins que songer à son trépas, ne porte pas malheur"

Réponse selon Prévert : "l'homme s’assoit dans la brouette et Dieu le pousse"