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Ma fille de 16 ans Noémie m'a envoyé ce poème en prose hier soir....sans se douter que je le lui renverrais aujourd'hui en vers !
Poème de Noémie
Il pleut en attendant le bus et les feuilles forment un parterre entremêlé d’or. Lorsqu’on les voit, une par une, quitter leurs branches. Le sol s’habille tandis que les arbres se teintent de rouges et emplis de pudeur, se dénudent. Je retrace du regard le parcours de l’automne devançant les couleurs estivales. Tombe l’une après l’autre, en rythme, et une goutte d’eau et une feuille dansante. Tout est gris, le soleil vient du dessous, alors c’est quand on baisse le regard qu’on se réchauffe. On se souvient l’an dernier « était-il pareil ? Avait-il les mêmes couleurs, qu’étais-Je l’année dernière, me serai-je douté que je vivrais et le printemps, et l’été... et enfin l’automne » Il prend une grande inspiration et il souffle prudemment dans les feuillages. L’on voit alors tous les arbres en invitaient d’autres à valser. Et comme un baiser, l’air frais sur nos joues nous touche aussi. Nos joues rosissent sans comprendre qu’un cavalier nous a pris par la main pour nous inviter à danser. Le spectacle perdu sous la pluie 02/11/19
Poème selon Noémie
Il pleut en attendant mon bus. Les feuilles forment
Un parterre emmêlé de branches rouge et or.
Les arbres, tout emplis de pudeur, se dénudent
Quand mon regard poursuit le parcours de l'automne.
Devançant les couleurs d'un été uniforme,
L'une après l'autre tombe en rythme. Le décor
Est fait de gouttes d'eau et de feuilles peu prudes
Qui dansent tour à tour sous un ciel gris et morne.
Le soleil transparaît à travers les nuages.
Je baisse alors les yeux, il réchauffe mes pas.
Je songe à l'an dernier comme un doux témoignage :
Était - ce alors pareil ? Son teint était - il là ?
Me serai - je douté que je vivrais alors,
L'hiver et le printemps, puis l'été et l'automne ? !
Le vent très inspiré souffle au feuillage d'or
Un air de valse noble où les arbres s'étonnent
Et sinvitent l'un l'autre à danser prudemment !
Et puis, comme un baiser dont nos joues se rosissent,
Le frimas nous amène un cavalier fringant
Qui nous prend par la main pour danser sur la piste
Devant ce merveilleux spectacle d'un instant. ..
Poème de Noémie
Il pleut en attendant le bus et les feuilles forment un parterre entremêlé d’or. Lorsqu’on les voit, une par une, quitter leurs branches. Le sol s’habille tandis que les arbres se teintent de rouges et emplis de pudeur, se dénudent. Je retrace du regard le parcours de l’automne devançant les couleurs estivales. Tombe l’une après l’autre, en rythme, et une goutte d’eau et une feuille dansante. Tout est gris, le soleil vient du dessous, alors c’est quand on baisse le regard qu’on se réchauffe. On se souvient l’an dernier « était-il pareil ? Avait-il les mêmes couleurs, qu’étais-Je l’année dernière, me serai-je douté que je vivrais et le printemps, et l’été... et enfin l’automne » Il prend une grande inspiration et il souffle prudemment dans les feuillages. L’on voit alors tous les arbres en invitaient d’autres à valser. Et comme un baiser, l’air frais sur nos joues nous touche aussi. Nos joues rosissent sans comprendre qu’un cavalier nous a pris par la main pour nous inviter à danser. Le spectacle perdu sous la pluie 02/11/19
Poème selon Noémie
Il pleut en attendant mon bus. Les feuilles forment
Un parterre emmêlé de branches rouge et or.
Les arbres, tout emplis de pudeur, se dénudent
Quand mon regard poursuit le parcours de l'automne.
Devançant les couleurs d'un été uniforme,
L'une après l'autre tombe en rythme. Le décor
Est fait de gouttes d'eau et de feuilles peu prudes
Qui dansent tour à tour sous un ciel gris et morne.
Le soleil transparaît à travers les nuages.
Je baisse alors les yeux, il réchauffe mes pas.
Je songe à l'an dernier comme un doux témoignage :
Était - ce alors pareil ? Son teint était - il là ?
Me serai - je douté que je vivrais alors,
L'hiver et le printemps, puis l'été et l'automne ? !
Le vent très inspiré souffle au feuillage d'or
Un air de valse noble où les arbres s'étonnent
Et sinvitent l'un l'autre à danser prudemment !
Et puis, comme un baiser dont nos joues se rosissent,
Le frimas nous amène un cavalier fringant
Qui nous prend par la main pour danser sur la piste
Devant ce merveilleux spectacle d'un instant. ..