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Poème POEMES THEME ESPACE

Gonzague

Grand poète
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#1
La Terre se meurt !

L’univers est en pleurs, car la Terre se meurt !
Le soleil est effondré, la lune gémit
La Terre se meurt, les étoiles ont des haut-le-cœur
A travers le temps et des cieux infinis.

L’enfant chéri du cosmos se plaint, a mal !
Il sent quitter au fond de lui, la vie, sa vie
Il ne veut pas mourir, subir ce sort fatal
Il veut combattre, pour assurer sa survie.

La Terre, fille unique d’un couple de mutants
Tu as grandi dans le sein de la galaxie
La Voie Lactée couvrait de son voile d’argent
Ton berceau, te protégeant d’un trou noir maudit.

De ton sommeil profond, est né, un jour, la vie
Un éclat de lumière transcendant, brûlant
De sa chaleur, les rides d’un sol flétri
A fait naître, l’espoir, les fruits du firmament.

Mais qu’as-tu fait Humain ? Honte à toi, tu renies
La Terre, ta mère ! Tu voulais le bonheur
Tu as créé ton malheur, Dieu te banni
Ce soir, à cause de toi, la Terre se meurt !

Perdu dans l’espace !

Hors du temps ! Hors de tout ! Accroché au néant
J’ouvre les yeux, où suis-je ? Quel est le problème ?
Je transpire d’angoisse, sur quel océan ?
Des perles de peur coulent sur mon visage blême !

Tout est clair, net comme un cristal, je suis perdu !
Egaré dans l’espace, vide sidéral
Je crie à en percer les poumons, c’est foutu !
Je vais crever ! Dans cet univers abyssal !

Je regarde par instinct, mon ordinateur
Je me mets à pleurer, à jurer, quel malheur !
Ce n’est pas vrai ! J’ai dormi, il y a erreur
Le cadran indique cent cinquante ans, douleur !

Je deviens fou ! Effaré ! Merde ! Pourquoi ?
J’ai envie de gerber, car ils sont tous morts !
Un sommeil de cent ans, plus rien devant moi
Que des ombres, j’ai soudain des remords.

Mes compagnons sont-ils vivants ? Et je panique !
Je sens sur tout mon corps et sortir de ma peau
La poisse, j’ai un besoin pressant, organique
De vider mes entrailles, de tout ce chaos !

Vais-je mettre fin à mes jours ? Pour en finir
Comment lutter dans ce froid ? Abandonné
A tout jamais dans le cosmos ! Faut alunir
Sur la planète, des singes ! Je suis damné !

Espace,

Le temps n’existait pas, tout n’était que néant
Ni jour, ni nuit, que le noir triste de l’univers
Un silence éternel, au plus froid des hivers
La Terre dormait de son long sommeil hivernal.

Vagabond de l'espace et naufragé du temps
Mille soleils se consument dans mon corps de mutant
Un océan d'étoiles perdu dans l'infini
Du cosmos, meurt au fil des marées de l'oubli.

Un astre de feu surgit dans le néant glacé
De l'univers, il fonce en bolide affolé
Vers les confins de la galaxie, un trou noir
Va l'avaler, perçant les cieux de désespoir.

Une nova s'est effondrée dans l'éternité
Des météores qui explosent dans la voie lactée
Des poussières stellaires se meuvent dans le vent solaire
Mon esprit de lumière est vif comme l'éclair.

Voyageur, naufragé de l'espace et du temps
Perdu dans l'univers, des systèmes solaires
Aux confins des galaxies, j'erre comme un mutant
Rêvant de retourner enfin un jour sur Terre.

Mille ans dans ce vaisseau parti vers l'infini
L'espoir de rencontrer des planètes habitées
Découvrir la vie, de nouvelles et bizarres vies
Sur des mondes inconnus, aux visages cachés.

Ils n'étaient que vaguement humains, mais de chair
Et de sang, ils regardaient dans les profondeurs
De l'espace, ils voyaient au fond de l'univers
Monter vers eux l'esprit divin du créateur.

Ils sentirent l'étincelle sacrée, celle des dieux
Et la solitude, dès qu'ils eurent le pouvoir
Ils cherchèrent leurs pareils à travers les cieux
Explorant, rencontrant la vie et ses espoirs.

Dans la nuit cosmique et dans toute la galaxie
Ils trouvèrent peu à peu des mondes intelligents
Ils étaient des fermiers semant leurs idées
Dans les champs des étoiles, à travers le néant !

La terre promise,

Nous quittâmes tristes notre mère la Terre
Vers un avenir incertain, dans l’univers
Froid et noir, nous avions tous le cœur solitaire
En quête d’un lieu, sans hiver nucléaire.

Nous errâmes dans le cosmos, la galaxie
A visiter des planètes ardentes, gelées
Gazeuses et sans air, où l’on risquait l’asphyxie
En fin l’espoir, près de deux soleils jumelés.

Nous découvrîmes par hasard, cette planète
Un diamant dans l’infini, un paradis
Tout n’était que beauté, sur cette exoplanète
Un havre de paix, une nouvelle Acadie.

Nous débarquâmes, après ce très long voyage
Installant le campement près d’un lac bleuté
L’avenir était là, nous bâtîmes un village
Furent abolies, la guerre et la pauvreté !

Planète conquise,

Le feu ! La mort ! Une planète à l’agonie
Ils doivent voyager à travers l’univers
A bord de leurs vaisseaux géants vers l’infini
Ils ont pour dessein, pour objectif la Terre !

Ils ont pour but, conquérir et coloniser
Soumettre par tous moyens, espèces animales
Toutes formes de vie, déshumaniser
Les maîtres des lieux, même à semer le mal.

Milles parsecs parcourus et ils sont arrivés
Mais avant d’ordonner le grand débarquement
Les étranges entités terminent d’achever
Bâtir sur la Lune, leur base d’armement.

Tout a commencé par des survols de nuit noire
Des enlèvements d’humains, des expériences
En tout genre, des études sur la mémoire
Les êtres d’ailleurs font progresser la science.

Le moment est venu, l’attaque programmée
Les premiers astronefs survolent les villes
Les foules sont affolées, toutes les armées
Ouvrent le tir, les lasers fauchent les civils.

Des combats acharnés, millions de blessés
Et de cadavres abandonnés sur les terrains
De bataille, notre monde fut agressé
Conquis par des guerriers en armure d’airain.
 
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21 Octobre 2018
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#2
La Terre se meurt !

L’univers est en pleurs, car la Terre se meurt !
Le soleil est effondré, la lune gémit
La Terre se meurt, les étoiles ont des haut-le-cœur
A travers le temps et des cieux infinis.

L’enfant chéri du cosmos se plaint, a mal !
Il sent quitter au fond de lui, la vie, sa vie
Il ne veut pas mourir, subir ce sort fatal
Il veut combattre, pour assurer sa survie.

La Terre, fille unique d’un couple de mutants
Tu as grandi dans le sein de la galaxie
La Voie Lactée couvrait de son voile d’argent
Ton berceau, te protégeant d’un trou noir maudit.

De ton sommeil profond, est né, un jour, la vie
Un éclat de lumière transcendant, brûlant
De sa chaleur, les rides d’un sol flétri
A fait naître, l’espoir, les fruits du firmament.

Mais qu’as-tu fait Humain ? Honte à toi, tu renies
La Terre, ta mère ! Tu voulais le bonheur
Tu as créé ton malheur, Dieu te banni
Ce soir, à cause de toi, la Terre se meurt !

Perdu dans l’espace !

Hors du temps ! Hors de tout ! Accroché au néant
J’ouvre les yeux, où suis-je ? Quel est le problème ?
Je transpire d’angoisse, sur quel océan ?
Des perles de peur coulent sur mon visage blême !

Tout est clair, net comme un cristal, je suis perdu !
Egaré dans l’espace, vide sidéral
Je crie à en percer les poumons, c’est foutu !
Je vais crever ! Dans cet univers abyssal !

Je regarde par instinct, mon ordinateur
Je me mets à pleurer, à jurer, quel malheur !
Ce n’est pas vrai ! J’ai dormi, il y a erreur
Le cadran indique cent cinquante ans, douleur !

Je deviens fou ! Effaré ! Merde ! Pourquoi ?
J’ai envie de gerber, car ils sont tous morts !
Un sommeil de cent ans, plus rien devant moi
Que des ombres, j’ai soudain des remords.

Mes compagnons sont-ils vivants ? Et je panique !
Je sens sur tout mon corps et sortir de ma peau
La poisse, j’ai un besoin pressant, organique
De vider mes entrailles, de tout ce chaos !

Vais-je mettre fin à mes jours ? Pour en finir
Comment lutter dans ce froid ? Abandonné
A tout jamais dans le cosmos ! Faut alunir
Sur la planète, des singes ! Je suis damné !

Espace,

Le temps n’existait pas, tout n’était que néant
Ni jour, ni nuit, que le noir triste de l’univers
Un silence éternel, au plus froid des hivers
La Terre dormait de son long sommeil hivernal.

Vagabond de l'espace et naufragé du temps
Mille soleils se consument dans mon corps de mutant
Un océan d'étoiles perdu dans l'infini
Du cosmos, meurt au fil des marées de l'oubli.

Un astre de feu surgit dans le néant glacé
De l'univers, il fonce en bolide affolé
Vers les confins de la galaxie, un trou noir
Va l'avaler, perçant les cieux de désespoir.

Une nova s'est effondrée dans l'éternité
Des météores qui explosent dans la voie lactée
Des poussières stellaires se meuvent dans le vent solaire
Mon esprit de lumière est vif comme l'éclair.

Voyageur, naufragé de l'espace et du temps
Perdu dans l'univers, des systèmes solaires
Aux confins des galaxies, j'erre comme un mutant
Rêvant de retourner enfin un jour sur Terre.

Mille ans dans ce vaisseau parti vers l'infini
L'espoir de rencontrer des planètes habitées
Découvrir la vie, de nouvelles et bizarres vies
Sur des mondes inconnus, aux visages cachés.

Ils n'étaient que vaguement humains, mais de chair
Et de sang, ils regardaient dans les profondeurs
De l'espace, ils voyaient au fond de l'univers
Monter vers eux l'esprit divin du créateur.

Ils sentirent l'étincelle sacrée, celle des dieux
Et la solitude, dès qu'ils eurent le pouvoir
Ils cherchèrent leurs pareils à travers les cieux
Explorant, rencontrant la vie et ses espoirs.

Dans la nuit cosmique et dans toute la galaxie
Ils trouvèrent peu à peu des mondes intelligents
Ils étaient des fermiers semant leurs idées
Dans les champs des étoiles, à travers le néant !

La terre promise,

Nous quittâmes tristes notre mère la Terre
Vers un avenir incertain, dans l’univers
Froid et noir, nous avions tous le cœur solitaire
En quête d’un lieu, sans hiver nucléaire.

Nous errâmes dans le cosmos, la galaxie
A visiter des planètes ardentes, gelées
Gazeuses et sans air, où l’on risquait l’asphyxie
En fin l’espoir, près de deux soleils jumelés.

Nous découvrîmes par hasard, cette planète
Un diamant dans l’infini, un paradis
Tout n’était que beauté, sur cette exoplanète
Un havre de paix, une nouvelle Acadie.

Nous débarquâmes, après ce très long voyage
Installant le campement près d’un lac bleuté
L’avenir était là, nous bâtîmes un village
Furent abolies, la guerre et la pauvreté !

Planète conquise,

Le feu ! La mort ! Une planète à l’agonie
Ils doivent voyager à travers l’univers
A bord de leurs vaisseaux géants vers l’infini
Ils ont pour dessein, pour objectif la Terre !

Ils ont pour but, conquérir et coloniser
Soumettre par tous moyens, espèces animales
Toutes formes de vie, déshumaniser
Les maîtres des lieux, même à semer le mal.

Milles parsecs parcourus et ils sont arrivés
Mais avant d’ordonner le grand débarquement
Les étranges entités terminent d’achever
Bâtir sur la Lune, leur base d’armement.

Tout a commencé par des survols de nuit noire
Des enlèvements d’humains, des expériences
En tout genre, des études sur la mémoire
Les êtres d’ailleurs font progresser la science.

Le moment est venu, l’attaque programmée
Les premiers astronefs survolent les villes
Les foules sont affolées, toutes les armées
Ouvrent le tir, les lasers fauchent les civils.

Des combats acharnés, millions de blessés
Et de cadavres abandonnés sur les terrains
De bataille, notre monde fut agressé
Conquis par des guerriers en armure d’airain.
Olivier.
Quelle belle analyse de ce que devient notre terre
J'apprécié
Merci
 
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