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Poien
Le Seigneur, par amour, a créé un Azur;
Dans les frissons d'une âme, il a dicté sa Loi;
Au travers de mon art, il élève sa Voix;
Pour montrer à l'Homme ce qu'il vaut par nature !
Le poète est le roi des roses qui jamais
Ne se fanent; semblable à Dieu, il crée des vers.
Etre pur et d'amour dedans son univers.
Il ose dérober le feu tel Prométhée.
L'amant de la muse brille tel l'astre d'or,
Puissant et sensible ainsi l'a voulu Dieu;
Sa plume est un flambeau, se rapprochant des cieux!
Tandis que mère d'or, tandis que mère dort...
Comme une page noire faite de ratures,
Il lui faut du temps pour parfaire son ouvrage!
Mille fois sur le métier il refait sa page;
Tel Boileau a conçu cet art de l'écriture !
Cependant que l'amour brille fort dès l'aurore;
Un amour des mots qui embellissent la vie;
Tel est son dur fatum, sans connaître l'envie;
Mais plus le désir infini d'un somptueux corps!
Il peint selon ses sens, parfois selon sa bile.
Puis pour ravir l'Homme, Dieu conçut la Beauté;
Qu'il ne perçoit qu'avec sa sensibilité;
Ce génie d'artiste, ce génie fort habile !
Tel Dieu le poète sent, peint, selon nature;
Tel Racine, tel Lamartine, de grands noms;
Des Dieux humains dont prospèrent leurs divins noms !
Mais tous génie ou pas nous restons créatures !
La souffrance reste notre chère grandeur;
Ma noblesse d'âme, ma longue hérésie !
Le coeur aimant la vie, l'esprit : la poésie.
Ecrire c'est créer, aimer : une splendeur !
L'amant de la muse brille par l'écriture;
J'ai l'âme d'un poète, l'esprit d'un penseur,
Et le coeur d'un enfant, m'envahit la stupeur;
Le Ciel remplit d'amour ses belles Créatures !
Le Seigneur, par amour, a créé un Azur;
Dans les frissons d'une âme, il a dicté sa Loi;
Au travers de mon art, il élève sa Voix;
Pour montrer à l'Homme ce qu'il vaut par nature !
Le poète est le roi des roses qui jamais
Ne se fanent; semblable à Dieu, il crée des vers.
Etre pur et d'amour dedans son univers.
Il ose dérober le feu tel Prométhée.
L'amant de la muse brille tel l'astre d'or,
Puissant et sensible ainsi l'a voulu Dieu;
Sa plume est un flambeau, se rapprochant des cieux!
Tandis que mère d'or, tandis que mère dort...
Comme une page noire faite de ratures,
Il lui faut du temps pour parfaire son ouvrage!
Mille fois sur le métier il refait sa page;
Tel Boileau a conçu cet art de l'écriture !
Cependant que l'amour brille fort dès l'aurore;
Un amour des mots qui embellissent la vie;
Tel est son dur fatum, sans connaître l'envie;
Mais plus le désir infini d'un somptueux corps!
Il peint selon ses sens, parfois selon sa bile.
Puis pour ravir l'Homme, Dieu conçut la Beauté;
Qu'il ne perçoit qu'avec sa sensibilité;
Ce génie d'artiste, ce génie fort habile !
Tel Dieu le poète sent, peint, selon nature;
Tel Racine, tel Lamartine, de grands noms;
Des Dieux humains dont prospèrent leurs divins noms !
Mais tous génie ou pas nous restons créatures !
La souffrance reste notre chère grandeur;
Ma noblesse d'âme, ma longue hérésie !
Le coeur aimant la vie, l'esprit : la poésie.
Ecrire c'est créer, aimer : une splendeur !
L'amant de la muse brille par l'écriture;
J'ai l'âme d'un poète, l'esprit d'un penseur,
Et le coeur d'un enfant, m'envahit la stupeur;
Le Ciel remplit d'amour ses belles Créatures !
J. Lou
Le 16 Août 2020
Le 16 Août 2020
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