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Pour l’amour d’un arbre
Un vieil arbre m’a dit, un jour que sous ses branches,
Je m’étais allongé, me posant des questions,
N’imaginant jamais qu’il retroussa ses manches
Engageant aussitôt de vraies conversations.
-Alors ma belle enfant, t’as beau être grand’ mère,
-Moi je suis ton ainé et bien plus haut que toi.
-Que veux-tu donc savoir de ma vie solitaire ?
- Si j’ai eu des enfants et sur ma cime un toit ?
-Je suis un roi tu sais ! Dans la lumière blonde
-L’azur est mon foyer où j’ai place à plein temps.
-Lorsque le soir descend, que vient la nuit profonde
-La grand’ voûte étoilée me fait l’amour longtemps.
-Des enfants j’en ai eu, mais chacun fait sa vie,
-Les uns s’en sont allés au pays des grands vents
-Les autres sont restés et leur mère est ravie,
Ce sont de grands gaillards et sont presque savants.
-Moi je suis un rêveur limite un peu bohème.
-dés la fin de l’hiver je guette le printemps,
- qui te ramènera, car je crois que je t’aime !
-écris ta poésie de vers éblouissants…
« Qui diront à mi-mots que ma joie est extrême »
Margénye
30 Juillet 2013.
