Hors ligne
Je retrouve ce texte écrit il y a quelques années qui me parle plus que jamais aujourd'hui.
Pour lui
Ne le regardez pas comme s’il était sous terre
Pas encore s’il vous plait, ne lui faites pas peur
Montrez lui une face ou tout rit et s’éclaire
Allumez la lumière et sa joie intérieure
S’il vous plait, du courage, et faites un peu semblant
Après tout il est là et bien encore vivant
Votre cœur qui se serre vient lui sonner le glas
Prenez garde à vos yeux ils annoncent un trépas
Il lui faut du soleil et puis de la couleur
De la musique aussi, de jolies robes à fleurs
Et s’il ne répond pas, tant pis il vous écoute
Mais ne lui dites pas qu’il a fini sa route
Allez-y je vous prie et ne murmurez pas
Il a besoin de vous, de vos éclats de voix
Parlez-lui de tout, de la pluie, du beau temps
Des choses ordinaires, du passé du présent
Peut-être un peu d’avenir mais parcimonieusement
Et à propos d’avenir, amenez les enfants
N’enfermez pas vos mots dans un profond silence
Vivez autour de lui, riez, soulignez vos présences
Vos larmes pour plus tard, si vous le voulez bien
Allez consolez-vous ne gâchez pas sa fin
On pleure un peu sur soi quand on pleure un défunt
Aujourd'hui il est là, on verra pour demain
Z. (12/05/09)
Pour lui
Ne le regardez pas comme s’il était sous terre
Pas encore s’il vous plait, ne lui faites pas peur
Montrez lui une face ou tout rit et s’éclaire
Allumez la lumière et sa joie intérieure
S’il vous plait, du courage, et faites un peu semblant
Après tout il est là et bien encore vivant
Votre cœur qui se serre vient lui sonner le glas
Prenez garde à vos yeux ils annoncent un trépas
Il lui faut du soleil et puis de la couleur
De la musique aussi, de jolies robes à fleurs
Et s’il ne répond pas, tant pis il vous écoute
Mais ne lui dites pas qu’il a fini sa route
Allez-y je vous prie et ne murmurez pas
Il a besoin de vous, de vos éclats de voix
Parlez-lui de tout, de la pluie, du beau temps
Des choses ordinaires, du passé du présent
Peut-être un peu d’avenir mais parcimonieusement
Et à propos d’avenir, amenez les enfants
N’enfermez pas vos mots dans un profond silence
Vivez autour de lui, riez, soulignez vos présences
Vos larmes pour plus tard, si vous le voulez bien
Allez consolez-vous ne gâchez pas sa fin
On pleure un peu sur soi quand on pleure un défunt
Aujourd'hui il est là, on verra pour demain
Z. (12/05/09)
Dernière édition: