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Je ne vis que pour toi, Ô épouse adorée,
Du doux privilège d'un amour de jeunesse,
De ces amours, je crois, qu'on dit évaporés...
Aucun sortilège ne m'a enamouré,
Plus que ton sourire comme ta gentillesse,
Qui ne peuvent souffrir ce que j'ai enduré...
Nous avons découvert la laideur de ce monde,
Ensemble, sous un toit, dans un appart immonde,
Oui, nous avons souffert, dans la chair et le coeur,
Mais depuis lors, ma foi, nous en sommes vainqueurs.
Ô depuis vingt trois ans, nous vivons les secondes,
Comme des heures tant l'amour nous y seconde,
Le temps est suspendu, plus rien ne nous désheure,
Lorsque l'on est pendu aux ailes du bonheur...
02 décembre 2020
Du doux privilège d'un amour de jeunesse,
De ces amours, je crois, qu'on dit évaporés...
Aucun sortilège ne m'a enamouré,
Plus que ton sourire comme ta gentillesse,
Qui ne peuvent souffrir ce que j'ai enduré...
Nous avons découvert la laideur de ce monde,
Ensemble, sous un toit, dans un appart immonde,
Oui, nous avons souffert, dans la chair et le coeur,
Mais depuis lors, ma foi, nous en sommes vainqueurs.
Ô depuis vingt trois ans, nous vivons les secondes,
Comme des heures tant l'amour nous y seconde,
Le temps est suspendu, plus rien ne nous désheure,
Lorsque l'on est pendu aux ailes du bonheur...
02 décembre 2020
