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Prélude au bénéfices du pressing du coin !
(ou écriteau de la poésie alimentaire)
Aux prunes aux abricots je dédis ce poème,
Qui sans la moindre plainte accepteront mes dents
Me salissant un peu de leur jus abondant
Mais tacher ma chemise n’est jamais un problème.
Et puis les auréoles n’étant jamais les mêmes
La tache divertit sa couleur s’accordant
Avec tout coloris qui n’est pas discordant
L’excès de propreté est signe de carême.
D’auréoles et de tâches ma chemise est ma gloire
À condition bien sur de ternir sa blancheur
Sans bavure pourrait-elle vous conter une histoire
Les traces sont souvent du passé des bonheurs
Que quelques lavandières frappent de leur battoir
Obligeant le savon à chasser leurs couleurs.
(ou écriteau de la poésie alimentaire)
Aux prunes aux abricots je dédis ce poème,
Qui sans la moindre plainte accepteront mes dents
Me salissant un peu de leur jus abondant
Mais tacher ma chemise n’est jamais un problème.
Et puis les auréoles n’étant jamais les mêmes
La tache divertit sa couleur s’accordant
Avec tout coloris qui n’est pas discordant
L’excès de propreté est signe de carême.
D’auréoles et de tâches ma chemise est ma gloire
À condition bien sur de ternir sa blancheur
Sans bavure pourrait-elle vous conter une histoire
Les traces sont souvent du passé des bonheurs
Que quelques lavandières frappent de leur battoir
Obligeant le savon à chasser leurs couleurs.
