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Que l'on me rende vite, enfin que l'on me rende
Le sel délicieux des longs matins songeurs,
Le galbe d'une joue exquise de rougeurs
Sous le ciel mille fois plus noble qu'une offrande !
Combien la vie alors toujours s'annonçait grande !
Je cueillais tous les dons aux pas des voyageurs.
Dans l'espace vibrant de rendez-vous majeurs,
Les bienfaits sur mes yeux tissaient mainte légende.
Où que se tînt la parque... où qu'en rougît l'autel,
Je ne me souciais point de mon habit mortel ;
Chaque désir en moi volait jeune et sonore ;
Et du feu plein le cœur, de l'azur plein les mains,
Je caressais les jours d'un chapelet d'aurore
Par lequel verdoyaient d'étourdissants chemins.
Le sel délicieux des longs matins songeurs,
Le galbe d'une joue exquise de rougeurs
Sous le ciel mille fois plus noble qu'une offrande !
Combien la vie alors toujours s'annonçait grande !
Je cueillais tous les dons aux pas des voyageurs.
Dans l'espace vibrant de rendez-vous majeurs,
Les bienfaits sur mes yeux tissaient mainte légende.
Où que se tînt la parque... où qu'en rougît l'autel,
Je ne me souciais point de mon habit mortel ;
Chaque désir en moi volait jeune et sonore ;
Et du feu plein le cœur, de l'azur plein les mains,
Je caressais les jours d'un chapelet d'aurore
Par lequel verdoyaient d'étourdissants chemins.
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