• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !
Image cliquable Image Cadeau Fête des Mères

Poème Querelle passagère

o

Maître poète
Inscrit
21 Juillet 2018
Messages
5,326
J'aime
5,666
Points
123
Je suis
Une femme
Hors ligne
#22
Voir la pièce jointe 3599



Je voyais les roseaux courber l’échine au vent,

Sans jamais se briser, dociles, obéissants.

Eole lâchait son souffle quelquefois en hurlant,

Couchait la roselière qui croissait sur l’étang.


Je fronçais les sourcils à ta colère injuste,

J’attendais l’éclaircie, sans jamais en douter.

Ton mauvais caractère, rigide comme un buste

Finirait par fléchir au son du verbe aimer.

Et puis,

Le vent tombait enfin, les roseaux ondulaient,

Ils frémissaient encore de quelques soubresauts.

Les ondes à nouveau reflétaient nos portraits.

Dans le ciel se risquait la nuée d’étourneaux.


Ton front devenait lisse, ton ire s’estompait.

Le ciel devenait clair en te voyant sourire.

Dans tes yeux je voyais ce regard familier

Qui me rendait espoir. Je poussais un soupir.


Moïse Wolff
© protégé
03/12/2015


Voir la pièce jointe 3601
Joli soir Moïse

Lorsque le décor se fait rassurant, en courbant ses roseaux dans le vent, l'âme s'en trouve apaisée.
En amour, il arrive que le paysage influe sur la discorde passagère de ceux qui s'aiment.

Ces alexandrins sont de pure beauté.:giggle:

Bien à toi

Rose *** que sa lecture a apaisée
 
I

Intimeane

Invité
Hors ligne
#25
Voir la pièce jointe 3599



Je voyais les roseaux courber l’échine au vent,

Sans jamais se briser, dociles, obéissants.

Eole lâchait son souffle quelquefois en hurlant,

Couchait la roselière qui croissait sur l’étang.


Je fronçais les sourcils à ta colère injuste,

J’attendais l’éclaircie, sans jamais en douter.

Ton mauvais caractère, rigide comme un buste

Finirait par fléchir au son du verbe aimer.

Et puis,

Le vent tombait enfin, les roseaux ondulaient,

Ils frémissaient encore de quelques soubresauts.

Les ondes à nouveau reflétaient nos portraits.

Dans le ciel se risquait la nuée d’étourneaux.


Ton front devenait lisse, ton ire s’estompait.

Le ciel devenait clair en te voyant sourire.

Dans tes yeux je voyais ce regard familier

Qui me rendait espoir. Je poussais un soupir.


Moïse Wolff
© protégé
03/12/2015


Voir la pièce jointe 3601
C'est très émouvant 😊
 

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,764
J'aime
15,849
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#30
J'ai adoré !
Je vous ai lu à haute voix. C'est très fluide et cet instant, qui pourtant semblait inconfortable est devenu sous votre plume très poétique..

Beau dimanche,
Maune
Pardon pour le retard à te répondre, je suis très "dispersé"
Merci infiniment de ta présence riche de sincérités

Amitiés
Moïse
 

Arthémis

Grand poète
Inscrit
22 Avril 2019
Messages
2,353
J'aime
4,396
Points
230
Localité
Toulouse
Je suis
Une femme
Hors ligne
#31
Coucou le loup

Je viens sur ton territoire relire ce très joli poème qui mérite bien un commentaire à la hauteur des vers que tu nous a offerts.

Bise 💋
 
Dernière édition par un modérateur:

Moïse Wolff

Modérateur
Membre du personnel
Inscrit
29 Octobre 2018
Messages
8,764
J'aime
15,849
Points
450
Je suis
Un homme
Hors ligne
#33
Joli soir Moïse

Lorsque le décor se fait rassurant, en courbant ses roseaux dans le vent, l'âme s'en trouve apaisée.
En amour, il arrive que le paysage influe sur la discorde passagère de ceux qui s'aiment.

Ces alexandrins sont de pure beauté.:giggle:

Bien à toi

Rose *** que sa lecture a apaisée
Merci Rose, le vent, les roseaux qui ploient, quand la nature s'exprime c'est une part de nous qu'elle révèle !
 
Haut