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Etat d'âme Quitter la nuit

Oyem

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#1
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Only for you - Catrin Welz-Stein




Je ne veux plus fouler les rivages du désordre


ni voleter là où le ciel s'envase

Faire des rêves poisseux

qui s'éventrent de l'intérieur

Ne récolter que des miettes d'étoile

pour toute connivence avec l'ailleurs

Viens mon coeur

mon coeur à la couleur qui vire

à trop reposer sur un immense leurre

Vois ces trop-pleins de vie qui se gâchent

Viens doucement respirer parmi eux

mon pauvre coeur orphelin de trop d'éblouissements

Il suffirait de peu pour que tu laisses enfin

des lèvres tendres baiser ton armure d'aquatinte

et qu'elles révèlent d'impudiques offrandes

 

Moïse Wolff

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#2
Savais-tu que les miettes d'étoiles résultent de leurs arborescences, elles sont comme les feuilles qui se détachent en automne, celles qui roussissent les chemins et qui parfument l'air ambiant, un plaisir pour les sens et un message, celui d'une phase dans les quatre saisons précieuses à la poésie. Très belle publication Véronique, pleine de sensibilité qui révèle aussi une lassitude :)
 
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#5
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Only for you - Catrin Welz-Stein




Je ne veux plus fouler les rivages du désordre

ni voleter là où le ciel s'envase

Faire des rêves poisseux

qui s'éventrent de l'intérieur

Ne récolter que des miettes d'étoile

pour toute connivence avec l'ailleurs

Viens mon coeur

mon coeur à la couleur qui vire

à trop reposer sur un immense leurre

Vois ces trop-pleins de vie qui se gâchent

Viens doucement respirer parmi eux

mon pauvre coeur orphelin de trop d'éblouissements

Il suffirait de peu pour que tu laisses enfin

des lèvres tendres baiser ton armure d'aquatinte

et qu'elles révèlent d'impudiques offrandes
Jime comme toujours
Merci pour ce partage
Gaby
 

Oyem

Maître poète
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#6
Merci Moïse pour ton commentaire. Et tu dis vrai : le contexte actuel n'incite pas trop à l'enthousiasme.
Mes salles de classe se vident dangereusement . Cas Covid , cas contacts en pagaille, et pagaille aussi pour tenter de gérer une situation qui nous échappe. A quand le bout du tunnel, il semble inatteignable.
Du coup, mes écrits s'en ressentent forcément.

Bonne fin de journée

Véronique
 
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