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Poème Quitter la Terre !

Gonzague

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#1
Quitter la Terre !

Depuis quelques millions d’années, peu de temps
A l’échelle de l’univers, la belle planète
Supportait tous les caprices des habitants
Suant à la transformer à coups d’erminette.


La vieille Dame tolérait ces travaux
Des aménagements, bâtir des campements
Des arbres abattus, tirés par des chevaux
Pour que les hommes assurent leur développement.


Le temps passa, vite, trop vite ! Et l’éveil
Fut brutal, sortant de sa torpeur sidérale
La bonne Mère prit peur, s’affola, réveil
De cauchemar, en une claque magistrale.


D’énormes machines arrachaient de leurs mâchoires
De fer, jour et nuit, quantités de minerais
L’horizon n’était plus qu’un champ de désespoir
Le sol était à nu ou recouvert d’engrais.


Même la mer est devenue un dépotoir
Toutes les immondices et les déchets humains
Arrivaient à l’océan, seule échappatoire
Que le monde prenne l’affaire à pleines mains.


La folie avait envahie l’esprit des hommes
Ils ne pouvaient plus contrôler les armements
Les bombes à neutrons et celles à uranium
Engins de mort entre les mains de garnements.


Et un jour de beau temps, on entendit un bruit
A travers la planète, comme le tonnerre
Pourtant pas d’éclairs, on avait lâché les fruits
Mortels, fatals, causés par le feu nucléaire !


La Terre en colère enclencha les éléments
Destructeurs et dévastateurs sur les mortels
Le feu, l’eau, le vent et tous les maux véhéments
La mort s’abattit sans détail, sur le cheptel.


Quand le courroux cessa et regagnant la paix
La nature reprit ses droits, son libre cours
Pansa ses plaies et retrouva son bel aspect
C’était pour la Terre meurtrie, son seul recours !


La Terre fut ravagée, dévastée, chaos
Et anarchie régnaient sur ce monde perdu
Il fallait parer au plus pressé, manque d’eau
Il ne restait en vie que quelques individus.


Tout espoir n’était pas vain, il fallait vivre
Au fond de souterrains, des savants avaient construit
De grands vaisseaux, des astronefs pour survivre
Dans l’espace et quitter ces continents détruits.


Nous quittâmes tristes notre mère la Terre
Vers un avenir incertain, dans l’univers
Froid et noir, nous avions tous le cœur solitaire
En quête d’un lieu, sans hiver nucléaire.


Nous errâmes dans le cosmos, la galaxie
A visiter des planètes ardentes, gelées
Gazeuses et sans air, où l’on risquait l’asphyxie
En fin l’espoir, près de deux soleils jumelés.


Sur la peau sombre, craquelée d’un astre mort
Un vaisseau se pose, aux abords d’un cratère
Aucune vie, sur cette planète sans air
Le terrain est parsemé, des trous de météores.


Nous découvrîmes par hasard, cette planète
Un diamant dans l’infini, un paradis
Tout n’était que beauté, sur cette exoplanète
Un havre de paix, une nouvelle Acadie.


La porte de l’astronef s’ouvre, un soleil
Carmin, brille de mille feux, le visiteur
Descend les marches, s’éloigne de l’appareil
Un univers minéral, pour ce voyageur.


Nous débarquâmes, après ce très long voyage
Installant le campement près d’un lac bleuté
L’avenir était là, nous bâtîmes un village
Furent abolies, la guerre et la pauvreté !




 
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#2
Quitter la Terre !

Depuis quelques millions d’années, peu de temps
A l’échelle de l’univers, la belle planète
Supportait tous les caprices des habitants
Suant à la transformer à coups d’erminette.


La vieille Dame tolérait ces travaux
Des aménagements, bâtir des campements
Des arbres abattus, tirés par des chevaux
Pour que les hommes assurent leur développement.


Le temps passa, vite, trop vite ! Et l’éveil
Fut brutal, sortant de sa torpeur sidérale
La bonne Mère prit peur, s’affola, réveil
De cauchemar, en une claque magistrale.


D’énormes machines arrachaient de leurs mâchoires
De fer, jour et nuit, quantités de minerais
L’horizon n’était plus qu’un champ de désespoir
Le sol était à nu ou recouvert d’engrais.


Même la mer est devenue un dépotoir
Toutes les immondices et les déchets humains
Arrivaient à l’océan, seule échappatoire
Que le monde prenne l’affaire à pleines mains.


La folie avait envahie l’esprit des hommes
Ils ne pouvaient plus contrôler les armements
Les bombes à neutrons et celles à uranium
Engins de mort entre les mains de garnements.


Et un jour de beau temps, on entendit un bruit
A travers la planète, comme le tonnerre
Pourtant pas d’éclairs, on avait lâché les fruits
Mortels, fatals, causés par le feu nucléaire !


La Terre en colère enclencha les éléments
Destructeurs et dévastateurs sur les mortels
Le feu, l’eau, le vent et tous les maux véhéments
La mort s’abattit sans détail, sur le cheptel.


Quand le courroux cessa et regagnant la paix
La nature reprit ses droits, son libre cours
Pansa ses plaies et retrouva son bel aspect
C’était pour la Terre meurtrie, son seul recours !


La Terre fut ravagée, dévastée, chaos
Et anarchie régnaient sur ce monde perdu
Il fallait parer au plus pressé, manque d’eau
Il ne restait en vie que quelques individus.


Tout espoir n’était pas vain, il fallait vivre
Au fond de souterrains, des savants avaient construit
De grands vaisseaux, des astronefs pour survivre
Dans l’espace et quitter ces continents détruits.


Nous quittâmes tristes notre mère la Terre
Vers un avenir incertain, dans l’univers
Froid et noir, nous avions tous le cœur solitaire
En quête d’un lieu, sans hiver nucléaire.


Nous errâmes dans le cosmos, la galaxie
A visiter des planètes ardentes, gelées
Gazeuses et sans air, où l’on risquait l’asphyxie
En fin l’espoir, près de deux soleils jumelés.


Sur la peau sombre, craquelée d’un astre mort
Un vaisseau se pose, aux abords d’un cratère
Aucune vie, sur cette planète sans air
Le terrain est parsemé, des trous de météores.


Nous découvrîmes par hasard, cette planète
Un diamant dans l’infini, un paradis
Tout n’était que beauté, sur cette exoplanète
Un havre de paix, une nouvelle Acadie.


La porte de l’astronef s’ouvre, un soleil
Carmin, brille de mille feux, le visiteur
Descend les marches, s’éloigne de l’appareil
Un univers minéral, pour ce voyageur.


Nous débarquâmes, après ce très long voyage
Installant le campement près d’un lac bleuté
L’avenir était là, nous bâtîmes un village
Furent abolies, la guerre et la pauvreté !
Tu abonnés dans mon sens mais mieux écrit que moi c'est sur
Bises poétiques
Gaby
 
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