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Requiem de Mozart
Mozart allait mourir !…
Et dans l’âpre silence
Où le tenaient encor, ses rêves, éveillé;
Il appela Puchberg, il appela Constance
Et leur dit :
« J’ai si froid, une ombre m’effrayait…
Il me faut la dicter, cette Messe est immense.
Devant mes yeux, la Mort au ciel entrebâillé
Approche sa faux noire…
Elle est ma délivrance !
Les Hommes et les Dieux déjà
M’ont oublié !… »
Quand le Maître, épuisé, livra son œuvre ultime
A l’élève infécond, à son univers sourd,
D’un cœur agonisant aux rives de l’abîme
Comme un être éperdu qui cherche le secours,
Il pleura : « Tout est vain…Art et Néant se fondent
Et mon esprit conçoit la Musique des Mondes !… »
Mozart allait mourir !…
Et dans l’âpre silence
Où le tenaient encor, ses rêves, éveillé;
Il appela Puchberg, il appela Constance
Et leur dit :
« J’ai si froid, une ombre m’effrayait…
Il me faut la dicter, cette Messe est immense.
Devant mes yeux, la Mort au ciel entrebâillé
Approche sa faux noire…
Elle est ma délivrance !
Les Hommes et les Dieux déjà
M’ont oublié !… »
Quand le Maître, épuisé, livra son œuvre ultime
A l’élève infécond, à son univers sourd,
D’un cœur agonisant aux rives de l’abîme
Comme un être éperdu qui cherche le secours,
Il pleura : « Tout est vain…Art et Néant se fondent
Et mon esprit conçoit la Musique des Mondes !… »