Hors ligne
Sade
Je suis ce que je suis, dit le divin marquis
Aimez moi comme on crie « pitié haïssez moi ! »
Il ne tiendra qu’à vous que je sois celui qui
Vous fera bien gémir de peines en émois
Une souffrance telle, que vous frissonnerez
Du plaisir d’implorer la grâce d’un supplice
De la honte de jouir, quand l’extase de pleurer
Vous aura transportée dans d’abjectes délices
Réponse à Sade
Je suis vraiment navrée, dit la fine marquise
Je ne vous hais même pas, tant vous m’indifférez
Vous n’êtes rien pour moi, je ne suis pas conquise
Vos prétentions d’ailleurs sont très exagérées
J’ai pourtant plein d’idées pour jouer à votre jeu
Mon gant dans votre face, disons, pour débuter
Ou bien préférez-vous pour vous sentir un dieu
Un coup de mes bottines dans la virilité ?
Gao T. Kanth
Je suis ce que je suis, dit le divin marquis
Aimez moi comme on crie « pitié haïssez moi ! »
Il ne tiendra qu’à vous que je sois celui qui
Vous fera bien gémir de peines en émois
Une souffrance telle, que vous frissonnerez
Du plaisir d’implorer la grâce d’un supplice
De la honte de jouir, quand l’extase de pleurer
Vous aura transportée dans d’abjectes délices
Réponse à Sade
Je suis vraiment navrée, dit la fine marquise
Je ne vous hais même pas, tant vous m’indifférez
Vous n’êtes rien pour moi, je ne suis pas conquise
Vos prétentions d’ailleurs sont très exagérées
J’ai pourtant plein d’idées pour jouer à votre jeu
Mon gant dans votre face, disons, pour débuter
Ou bien préférez-vous pour vous sentir un dieu
Un coup de mes bottines dans la virilité ?
Gao T. Kanth