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Sandra avait le teint pâle comme la mort
Son corps gisait au sol dénudé et livide
Le coeur ne battait plus au corps de la sylphide
Un silence régnait, il était le plus fort
Plus un soupçon de bruit à ce sinistre sort
La belle et douce fille était blonde et candide
Deux petits trous au cou juste à la carotide
Accusaient un démon caché en contrefort
Il observait la scène Ô lente mutation
Sans éprouver de joie fuyant l'absolution
Il marmonnait tout bas un langage inconnu
Ce voleur d'âmes bleues sans reflet dans l'étang
Qui fut un jour vivant, mais aujourd'hui perdu
Condamné à tuer pour se nourrir de sang
Moïse Wolff
Le 18/09/2019
© poème protégé par droits d'auteur
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