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Sans négliger la prose osons flatter la rime
Vous me direz parfois que si je complimente
Je juge sur la forme sans que le fond me hante!
Il me semble normal devant tant de poètes
De dire qu’en rimant la prose fait la fête.
Et puis vient la musique en mots qui rebondissent
Des syllabes chantées qui ne s’appesantissent.
Or si quelque poème des règles s’émancipe
Il faut que par le son l’oreille y participe
À quoi sert de rimer si le son est banal
Si le vers torturé demeure un peu bancal.
Cent fois sur le métier... disait on autrefois
Beau crayon dans l’oreille est source d’une joie.
On admira Boileau pour son art poétique
Les vers pondus du jour gardent même métrique
Et si vous désertez les règles ancestrales
Vous devrez épater de façon magistrale.
Bref faite donc surgir du papier l’écriture
Une image de mots devient littérature
Sachez bien que le fond quand la forme vous plaît
Est issu d’un esprit en quête du parfait.
Et que dans les méninges que les muses tortures
On adore les sons qui portent des dorures.
Rimez classiquement de petites merveilles
Ou bien sonnez modernes des rimes sans pareilles.
Quant à rimer trop riche évitez d’être Hugo
Qui pondit ces deux vers pour faire des jeux de mots
On en rigola fort mais jamais l’on s’en pare
Les muses dans l’oubli ont rangé le bizarre !
« Gal ,amant de la reine, alla, tour magnanime,
Galamment de l’arène à la tour Magne à Nîmes »
Vous me direz parfois que si je complimente
Je juge sur la forme sans que le fond me hante!
Il me semble normal devant tant de poètes
De dire qu’en rimant la prose fait la fête.
Et puis vient la musique en mots qui rebondissent
Des syllabes chantées qui ne s’appesantissent.
Or si quelque poème des règles s’émancipe
Il faut que par le son l’oreille y participe
À quoi sert de rimer si le son est banal
Si le vers torturé demeure un peu bancal.
Cent fois sur le métier... disait on autrefois
Beau crayon dans l’oreille est source d’une joie.
On admira Boileau pour son art poétique
Les vers pondus du jour gardent même métrique
Et si vous désertez les règles ancestrales
Vous devrez épater de façon magistrale.
Bref faite donc surgir du papier l’écriture
Une image de mots devient littérature
Sachez bien que le fond quand la forme vous plaît
Est issu d’un esprit en quête du parfait.
Et que dans les méninges que les muses tortures
On adore les sons qui portent des dorures.
Rimez classiquement de petites merveilles
Ou bien sonnez modernes des rimes sans pareilles.
Quant à rimer trop riche évitez d’être Hugo
Qui pondit ces deux vers pour faire des jeux de mots
On en rigola fort mais jamais l’on s’en pare
Les muses dans l’oubli ont rangé le bizarre !
« Gal ,amant de la reine, alla, tour magnanime,
Galamment de l’arène à la tour Magne à Nîmes »