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Poème Selma

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#1
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Ignorant le grincement ,
des poulies à bâbord,
le bateau doucement,
quitta les eaux du port.

Le soleil lui, sombrait
au fond de l’horizon,
et tous les passagers,
en pleine discussion,

agitaient, sur le pont,
des mouchoirs déployés,
dans une même direction,
celle des leurs à quai…...

Selma dissimula
la détresse infinie,
qui vite la submergea,
elle laissait le pays,

qui l’avait accueilli,
il y a quelques années,
avec mère et fratrie.
Ces pauvres exilés

avaient du traverser,
mers, fleuves et pays,
ils avaient espéré,
y trouver un abri,

Ils laissaient derrière eux,
les guerres et les conflits.
Les quelques jours heureux,
qu’ils passèrent ici,

furent hélas des moments,
si brefs qu’aujourd’hui,
elle a le sentiment,
d’avoir été trahie.

Ses frères embrigadés,
bafouèrent cet honneur,
Selma elle savait
qu’elle laissait le bonheur,

on ne l’écouta pas,
car l’avis d’une femme,
pour eux ne compte pas,
et leurs actes infâmes,

durent être condamnés,
la petite Selma,
fut aussi renvoyée,
dans cet état ou droit,

rime avec tant d’effroi,
qu’en frissonnant déjà,
triste, Selma, sauta,
et, là, elle se noya……………….Vic 19 10 2020

commencé début octobre modifié en raison du contexte actuel
 
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#4
Voir la pièce jointe 22214

Ignorant le grincement ,
des poulies à bâbord,
le bateau doucement,
quitta les eaux du port.

Le soleil lui, sombrait
au fond de l’horizon,
et tous les passagers,
en pleine discussion,

agitaient, sur le pont,
des mouchoirs déployés,
dans une même direction,
celle des leurs à quai…...

Selma dissimula
la détresse infinie,
qui vite la submergea,
elle laissait le pays,

qui l’avait accueilli,
il y a quelques années,
avec mère et fratrie.
Ces pauvres exilés

avaient du traverser,
mers, fleuves et pays,
ils avaient espéré,
y trouver un abri,

Ils laissaient derrière eux,
les guerres et les conflits.
Les quelques jours heureux,
qu’ils passèrent ici,

furent hélas des moments,
si brefs qu’aujourd’hui,
elle a le sentiment,
d’avoir été trahie.

Ses frères embrigadés,
bafouèrent cet honneur,
Selma elle savait
qu’elle laissait le bonheur,

on ne l’écouta pas,
car l’avis d’une femme,
pour eux ne compte pas,
et leurs actes infâmes,

durent être condamnés,
la petite Selma,
fut aussi renvoyée,
dans cet état ou droit,

rime avec tant d’effroi,
qu’en frissonnant déjà,
triste, Selma, sauta,
et, là, elle se noya……………….Vic 19 10 2020

commencé début octobre modifié en raison du contexte actuel
J'ai aimé cette lecture que je relirai
Bises Vic
Gaby
 

Moïse Wolff

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#6
Mon commentaire rejoint celui de Clari !
J'ajoute à titre personnel que l'innocence reste la cible des manipulations politiques !
Merci pour ce partage Victoria !

Moïse
 

patgui

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#9
coupure... quand on n'aime pas la France il faut la quitter. La pauvre Selma l'aimait. Une victime collatérale.
Les femmes dans certaines cultures sont des victimes collatérales depuis leur naissance.
Un texte fort, actuel, et bien écrit. MERCI
 
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