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J'y ai mis des kilomètres de sentiments, des éternités d'espoir et des litres de larmes, j'y ai laissé des montagnes d'instants, des cascades d'envies et des sentiers de désillusions.
Apprends à t'y résigné, baisse les armes, passe à autre chose, mais comment rendre les armes quand aucune bataille n'a eu lieu, comment oublié quand le destin s'en est mêlée, j'ai replongé tête baissé dans ce coma sans fin, j'ai redessine chacun de ses traits au sang de mes fusains, j'aurai voulu percer ces bulles d'incertitude et de non dits, j'irai cueillir un ciel flamboyant pour le poser à ses pieds, j'irai lui faire sentir les plus beaux parfums du monde ,la faire se sentir géante au cœur de ces volcans interdits, mais puisqu'ici tout est gris, que les sentiments doivent rester enfuis et le cœur surtout bien à l'abri mais putain j'ai jamais ressenti ça aussi fort, j'ai même pas de mot pas d'images pas de chanson mais tout m'y ramène, comme le fracas incessant des vagues sur le sable brûlant où l'odeur du matin fuyant, pareil aux couleurs qui abîment le ciel lors d'un matin frileux et s'échappe aussi vite quelles sont arrivées, j'en aurai assez pour des milliers d'années de cette course à nos rêves, de l'étreinte de te plaire de l'envie de te dire chaque jour et chaque instant que demain sera différent, que l'univers lui-même nous ouvrira les bras, que c'est plus toi ni moi, c'est nous et que le reste n'est rien qu'une parcelle déserte face à l'immensité de nos matins.
Mais seulement la vie à ses fracas et en moi, tu en as soulevés, la vie à ses fracas et elle me l'apprend en restant las, je resterai là comme une porte de secours où une épaule sur laquelle pleuré, je resterais là...
Apprends à t'y résigné, baisse les armes, passe à autre chose, mais comment rendre les armes quand aucune bataille n'a eu lieu, comment oublié quand le destin s'en est mêlée, j'ai replongé tête baissé dans ce coma sans fin, j'ai redessine chacun de ses traits au sang de mes fusains, j'aurai voulu percer ces bulles d'incertitude et de non dits, j'irai cueillir un ciel flamboyant pour le poser à ses pieds, j'irai lui faire sentir les plus beaux parfums du monde ,la faire se sentir géante au cœur de ces volcans interdits, mais puisqu'ici tout est gris, que les sentiments doivent rester enfuis et le cœur surtout bien à l'abri mais putain j'ai jamais ressenti ça aussi fort, j'ai même pas de mot pas d'images pas de chanson mais tout m'y ramène, comme le fracas incessant des vagues sur le sable brûlant où l'odeur du matin fuyant, pareil aux couleurs qui abîment le ciel lors d'un matin frileux et s'échappe aussi vite quelles sont arrivées, j'en aurai assez pour des milliers d'années de cette course à nos rêves, de l'étreinte de te plaire de l'envie de te dire chaque jour et chaque instant que demain sera différent, que l'univers lui-même nous ouvrira les bras, que c'est plus toi ni moi, c'est nous et que le reste n'est rien qu'une parcelle déserte face à l'immensité de nos matins.
Mais seulement la vie à ses fracas et en moi, tu en as soulevés, la vie à ses fracas et elle me l'apprend en restant las, je resterai là comme une porte de secours où une épaule sur laquelle pleuré, je resterais là...