Acrostiches Seul m'importe le miel de tes caresses

S eul m'importe le miel de tes caresses
E t la suavité de ton beau regard
U n regard de braise qui me transperce
L à sur cette couche de rose et de satin

M ots chuchotés, caresses effleurées

I nvitation à de doux instants
M agie de tes yeux sur moi posés
P oésie de chacun de tes gestes
O uragan de tes baisers sucrés
R ien qu'une larme de bonheur
T endrement a coulé sur ton coeur
E n un sillon d'amour sans frontière

L a fenêtre laisse un rayon filtrer
E t déverse sur mon corps un halo

M ettant en valeur ce corps vieillissant
I l a trop donné, trop souffert
E t des stigmates le subliment
L' âge en a fait un atout

D emain voudras tu encore le toucher
E t y déposer mille doux baisers ?

T oi seul en détiens le secret
E n toi j'ai toute confiance
S ans toi je ne suis qu'une ombre

C aresse moi encore et encore
A vec ce petit rien de folie qui t'anime
R avive le brasier de nos étreintes
E t sans tabou ose l'impensable
S ur ce lit de débauche et d'étreintes
S ensuellement prends ma bouche
E mporte moi tout là haut
Sur les nuages de la volupté

superbe acrostiche, mais l'histoire qu'il raconte est encore plus belle, mais pourquoi croire et v craindre qu'un jour , dans quelques années son amour se sera envolé, n'oubliez pas que lui aussi vieilli, et les hommes plus vite que les femmes, qu'alors il risquera lui aussi de rencontrer quelques problèmes qui jamais ne seront les vôtres, et c'est vous qui l'aiderez à ce moment, il en sera conscient et ne pourra que vous aimer encore plus!
bisous

En écho à << Seul m'importe le miel de tes caresses >> de Sentimentale (Gaby)

<< LA DIFFÉRENCE D'ÂGE >>


La différence d'âge est un atout majeur,
Dans le rêve et l'extase d'un amour fiévreux.
Prendre soin des visages aux contours cuivreux,
Me semble l'apanage d'un bon arrangeur...

Le coeur rêve d'un lit d'éternelles jouissances,
Là où le corps vieilli se contente de peu...
La tête est au défi de vouloir ce que peut,
Ce corps dans la saillie de si belles romances...

Et les yeux et le coeur toujours en redemandent,
Plongés dans un bonheur que les Dieux appréhendent,
Sous un ciel étoilé qui leur sert de prébendes...

Et le corps qui se meurt au fil du temps qui passe,
Prépare son allée en sillonnant la face,
de rides et de plaies qui forge les légendes...

06 juin 2019