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Si la guerre était propre, ça s’saurait, ça s’lirait
Dans les livres d’histoires, ça s’verrait dans les yeux
Des anciens militaires au troisième beaujolais,
Après la soixantaine, quand la mémoire va mieux.
Cessez, vous les absents, vos critiques et jugements
De nos bidasses app’lés, aux décharges guerrières,
Lorsqu’ils étaient tous jeunes, frais lâchés par Maman,
Avec la trouille au ventre, chargés à mort de bières!
Qu’auriez – vous fait de mieux découvrant vos copains
Allongés sur le sable la gorge ouverte aux mouches,
Les parties dans la bouche, un pal entre les reins ?
Comment un tel contexte, ne peut –il rendre farouche ?
Les donneurs de leçons, qui n’ont jamais souffert,
Les pigistes de bureaux, et beaux parleurs bobos,
Allez sur le terrain, rendez- vous en enfer,
Vous rangerez vos plumes, ne direz plus un mot.
Bombarder des arabes le doigt sur un bouton,
Ce n’est pas bien plus propre, que de jouer d’ la gégène.
Alors ne remuez plus le passé d’la Légion,
Oubliez l’Algérie, n’attisez plus la haine.
La guerre est dégueulasse il n’y a rien de pire,
Mais vos enfants y jouent, sur consoles, acharnés,
Quand vous les scribouillards ne trouvez rien à r’dire,
Quand la jeunesse entasse sur l’écran des charniers.
Alors fichez la paix à ceux qui pour la France,
Ont commis des erreurs, et pire même des horreurs,
Pendant que leurs copains dans d’affreuses souffrances
S’en allaient discrètement pour sauver son honneur.
Si la guerre était propre, tout le monde s’engagerait
Les morts se relèv’raient en fin de chaque partie,
Rires et chants, gorges ouvertes, dans chaque main un bouquet.
Les usines d’armement seraient toutes démolies,
A moins de les garder pour les exportations.
Faut préserver l’emploi ! Comme disent nos syndicats.
Et l’on pourra toujours sous- traiter la Légion.
C’est le but final, continuons le combat !
Dans les livres d’histoires, ça s’verrait dans les yeux
Des anciens militaires au troisième beaujolais,
Après la soixantaine, quand la mémoire va mieux.
Cessez, vous les absents, vos critiques et jugements
De nos bidasses app’lés, aux décharges guerrières,
Lorsqu’ils étaient tous jeunes, frais lâchés par Maman,
Avec la trouille au ventre, chargés à mort de bières!
Qu’auriez – vous fait de mieux découvrant vos copains
Allongés sur le sable la gorge ouverte aux mouches,
Les parties dans la bouche, un pal entre les reins ?
Comment un tel contexte, ne peut –il rendre farouche ?
Les donneurs de leçons, qui n’ont jamais souffert,
Les pigistes de bureaux, et beaux parleurs bobos,
Allez sur le terrain, rendez- vous en enfer,
Vous rangerez vos plumes, ne direz plus un mot.
Bombarder des arabes le doigt sur un bouton,
Ce n’est pas bien plus propre, que de jouer d’ la gégène.
Alors ne remuez plus le passé d’la Légion,
Oubliez l’Algérie, n’attisez plus la haine.
La guerre est dégueulasse il n’y a rien de pire,
Mais vos enfants y jouent, sur consoles, acharnés,
Quand vous les scribouillards ne trouvez rien à r’dire,
Quand la jeunesse entasse sur l’écran des charniers.
Alors fichez la paix à ceux qui pour la France,
Ont commis des erreurs, et pire même des horreurs,
Pendant que leurs copains dans d’affreuses souffrances
S’en allaient discrètement pour sauver son honneur.
Si la guerre était propre, tout le monde s’engagerait
Les morts se relèv’raient en fin de chaque partie,
Rires et chants, gorges ouvertes, dans chaque main un bouquet.
Les usines d’armement seraient toutes démolies,
A moins de les garder pour les exportations.
Faut préserver l’emploi ! Comme disent nos syndicats.
Et l’on pourra toujours sous- traiter la Légion.
C’est le but final, continuons le combat !