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S'il suffisait d'un beau visage
Pour parler amour et mariage
Je vous aurais offert, madame
Ce jour-là sur le macadam
Mon poème le plus secret :
Un pur diamant dans un coffret
Pour étoiler vos jolis doigts
Et vous voler un pleur de joie
S'il suffisait d'un beau visage
S'il suffisait d'un beau visage
J'aurais troqué votre tailleur
Pour de la dentelle et des fleurs
Et contre la foule surprise,
Le sain silence d'une église
Que seul troublerait un piano
Faisant monter jusque là-haut
L'hymne à l'amour pour toujours
Qu'on se chante le premier jour.
S'il suffisait d'un beau visage
S'il suffisait d'un beau visage
En quelques vers j'aurais écrit
La belle histoire d'une vie :
Celle que nous aurions passé
A nourrir nos cœurs enlacés
De ces fruits qui se cueillent à deux
Et qui ne se mangent qu'à deux.
J'aurais presque refait le monde
Du firmament aux eaux profondes
Rien qu'avec vos lèvres pulpeuses
A la séduction ravageuse,
La douceur de votre regard
Éclairant vos pas de léopard,
L'éclat bronzé de votre teint
Sous vos longues tresses châtain,
Votre silhouette de déesse
Et votre allure de princesse
S'il suffisait d'un beau visage
S'il suffisait d'un beau visage
Oui, j'aurais retourné le temps
Pour retrouver mes yeux d'enfant,
Ouvert mon cœur comme une éponge
Pour croire vos plus beaux mensonges
Si derrière ce corps de fée
N'était peut-être pas cachée,
Moins parfaite, beaucoup plus blême,
Une autre femme, un autre poème...
Pour parler amour et mariage
Je vous aurais offert, madame
Ce jour-là sur le macadam
Mon poème le plus secret :
Un pur diamant dans un coffret
Pour étoiler vos jolis doigts
Et vous voler un pleur de joie
S'il suffisait d'un beau visage
S'il suffisait d'un beau visage
J'aurais troqué votre tailleur
Pour de la dentelle et des fleurs
Et contre la foule surprise,
Le sain silence d'une église
Que seul troublerait un piano
Faisant monter jusque là-haut
L'hymne à l'amour pour toujours
Qu'on se chante le premier jour.
S'il suffisait d'un beau visage
S'il suffisait d'un beau visage
En quelques vers j'aurais écrit
La belle histoire d'une vie :
Celle que nous aurions passé
A nourrir nos cœurs enlacés
De ces fruits qui se cueillent à deux
Et qui ne se mangent qu'à deux.
J'aurais presque refait le monde
Du firmament aux eaux profondes
Rien qu'avec vos lèvres pulpeuses
A la séduction ravageuse,
La douceur de votre regard
Éclairant vos pas de léopard,
L'éclat bronzé de votre teint
Sous vos longues tresses châtain,
Votre silhouette de déesse
Et votre allure de princesse
S'il suffisait d'un beau visage
S'il suffisait d'un beau visage
Oui, j'aurais retourné le temps
Pour retrouver mes yeux d'enfant,
Ouvert mon cœur comme une éponge
Pour croire vos plus beaux mensonges
Si derrière ce corps de fée
N'était peut-être pas cachée,
Moins parfaite, beaucoup plus blême,
Une autre femme, un autre poème...