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Poème Souvenirs d’une muse que le pouvoir gêna

Peniculo

Grand poète
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#1
Souvenirs d’une muse que le pouvoir gêna

"la lutte était ardente et noire"
Il fallait acheter à manger et à boire
Mais des hordes sauvages dévastant les rayons
Fonçaient vers les produits comme des bataillons
Des vides absolus dénonçaient les pillages,
Disparurent les nouilles moururent les potages
Et même les conserves en leur prison de fer
Ne purent résister aux rapaces pervers.
Il fallait zigzaguer pour ne pas être atteint
Par les jeûneurs stockant de quoi faire un festin.
Et les produits manquant chez les apothicaires
Même les suppositoires désertaient les derrières.


Bien qu’il se propageât de subtiles promesses
Les prix allaient venaient en s’élevant sans cesse
Bref le combat fut rude et les cours maladifs
Mirent les pommes de terre au prix prohibitif
Quelques denrées pourtant restèrent disponibles
Mais il fallait foncer toutes devenaient des cibles..
Des jeûnes maintenant on connaît la nuisance
Elles entraînent les gens vers la pire démence.
Le cerveau est atteint et le neurone est terne
Il met l’intelligence de tout humain en berne
Donc il faut se garder d’atteindre la disette
Pour ne pas devenir victime et puis squelette.

Les prix téléguidés par quelques Belzébuth
Avaient décidément oublié le mot chute
Et sous de vains prétextes on expliquait les choses
En disant que demain l’épine serait rose
Qu’on était généreux que c’était par sagesse
Que les moules politiques sommeillaient sur leur fesses
Et que les sots verbeux concepteurs de mensonges
Se faisaient réélire promettant mêmes songes
C’était la faute hélas d’un peuple trop crédule
élisant sans pouvoir licencier les nuls
Et d’une opposition qui était inutile
En gueulant sans fournir de solution habile.

Gardez vous bien à gauche puis gardez vous à droite
Sachez que la sottise largement vous convoite.
Pensez avant d’agir l’urne est un orifice
Où un choix mal pensé devient source du vice.
Ou bien abstenez vous alors totalement
Nul n’ayant de pouvoir disparaît le tourment
Tout étant excessif nul n’a de compétence
Quand d’innombrables lois montrent notre ignorance
Et voguent la canaille le mensonge et les mots
Les codes sont des hochets permettant mille maux
Et le règne du mal n’ayant plus de mesure
L’histoire ne s’écrit plus qu’avec mille ratures.


 

Arthémis

Grand poète
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#2
Il n'y a plus aucune règle, et puis les urnes sont trouées, on le sait bien que le vote ne sert qu'à donner l'illusion qu'on pourrait encore avoir le choix ! quant à faire des provisions, quand la petite souris n'a plus de fromage elle sort de sa cachette, pour tomber sur le matou du coin, le malheur des uns fait le bonheur des autres !
 

Oyem

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#3
Que de bons mots et d'habiles tournures
pour dénoncer les niais et les peu scrupuleux
Ils s'en prennent en vos vers au moins plein la figure
et ça n'est que justice tant ils sont odieux !


... et un clin d'œil à Victor
qui, s'il était encore là,
ne ferait qu'une bouchée
de ces fats !
 
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