Hors ligne
Une entrée verdâtre, une odeur de drogue
Comme un ciel sans astre, un rafiot qui vogue
Les escaliers abîmés sont jaunâtres
Et le carrelage quadrillé est brisé
Le mur est brodé de lettres sans sens
J’appuie sur le bouton, puis l’ascenseur s’élance
Mon esprit remonte dans les temps
Des silhouettes bizarres d’enfants
En rentrant de l’école je tournai le cylindre
De cette boite à musique sur ce meuble archaïque
Une fois, deux fois, trois fois
Lettre à élise résonnait dans le vestibule étroit
« Autrefois ma fille j’étais peintre »
Je me revois à l’heure de geindre
« Mais pourquoi maintenant t’es ouvrier !? »
« J’ai perdu le goût de la beauté »
Partagée entre joie et blizzard
Toujours sur un fond mélodieux
Sans tri ni angle, que la vie est bizarre
Dit moi, tu le sais ça mon Dieu ?
C’est comme un triangle sans base
Quelques chansons criardes
Et ce vieux papier peint sali par le temps
Cette bibliothèque qu'enfant j’aimais tant
Tout ce brun encombrant qui m’enivrait le cœur
Mes pires analepses mais aussi mes meilleures
La vie était rose mais souvent bleu aussi
Jamais noire car le noir ne venait que la nuit
Puis le noir ça fait peur car les monstres apparaissent
Les cauchemars sont à l’aise et jamais paresseux
Puis mes paupières m’offraient des ombres enragées
Des hallucinations pèle-mêle partagées
Et c’est les yeux dans les cieux que j’ai enfin compris
Que j'aimais le bleu bien plus que l'infini
Car le bleu c’est le ciel, c’est mon encre, et mes peines
Le bleu c’est aussi la couleur des garçons
Et moi, je ne voulais plus être une fille
Car j’aimais le football mais aussi la marelle
Je sautai à cloche pied et au ballon j’étais frêle
Puis j’étais amoureuse de ce jolie garçon
Qui m’avait défendue quand cet autre garçon
De façon impromptue m’irritait dans la cours
Mais le gentil garçon avait une copine
Elle s’appelait Alisson
Alors moi je faisais mine,
Fière forcément
de ne pas être touché, puis elle était grande
Et moi si fine...
Comme un ciel sans astre, un rafiot qui vogue
Les escaliers abîmés sont jaunâtres
Et le carrelage quadrillé est brisé
Le mur est brodé de lettres sans sens
J’appuie sur le bouton, puis l’ascenseur s’élance
Mon esprit remonte dans les temps
Des silhouettes bizarres d’enfants
En rentrant de l’école je tournai le cylindre
De cette boite à musique sur ce meuble archaïque
Une fois, deux fois, trois fois
Lettre à élise résonnait dans le vestibule étroit
« Autrefois ma fille j’étais peintre »
Je me revois à l’heure de geindre
« Mais pourquoi maintenant t’es ouvrier !? »
« J’ai perdu le goût de la beauté »
Partagée entre joie et blizzard
Toujours sur un fond mélodieux
Sans tri ni angle, que la vie est bizarre
Dit moi, tu le sais ça mon Dieu ?
C’est comme un triangle sans base
Quelques chansons criardes
Et ce vieux papier peint sali par le temps
Cette bibliothèque qu'enfant j’aimais tant
Tout ce brun encombrant qui m’enivrait le cœur
Mes pires analepses mais aussi mes meilleures
La vie était rose mais souvent bleu aussi
Jamais noire car le noir ne venait que la nuit
Puis le noir ça fait peur car les monstres apparaissent
Les cauchemars sont à l’aise et jamais paresseux
Puis mes paupières m’offraient des ombres enragées
Des hallucinations pèle-mêle partagées
Et c’est les yeux dans les cieux que j’ai enfin compris
Que j'aimais le bleu bien plus que l'infini
Car le bleu c’est le ciel, c’est mon encre, et mes peines
Le bleu c’est aussi la couleur des garçons
Et moi, je ne voulais plus être une fille
Car j’aimais le football mais aussi la marelle
Je sautai à cloche pied et au ballon j’étais frêle
Puis j’étais amoureuse de ce jolie garçon
Qui m’avait défendue quand cet autre garçon
De façon impromptue m’irritait dans la cours
Mais le gentil garçon avait une copine
Elle s’appelait Alisson
Alors moi je faisais mine,
Fière forcément
de ne pas être touché, puis elle était grande
Et moi si fine...
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