- Inscrit
- 19 Avril 2019
- Messages
- 601
- J'aime
- 1,249
- Points
- 98
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Quand la nuit enlace jalousement les choses,
Je retrouve, ce vieux bagnard encagé en moi,
Ce compagnon, artisan de poèmes et proses,
Esprit errant, qu'on ne peut enchaîner sous son toit.
Il est là, allongé sur son lit fait de paille,
Où les vagues bleues, viennent mourir à ses pieds,
Telle une brave armée de légion sans faille,
Au son de tambours, armée de vers, rimes et pieds.
A son épée, l'horizon s'ouvre en éventail,
Il voit au delà des eaux de vifs feux allumés,
Vacillant sur ces hautes falaises abîmées,
Où se dresse une muse , au sourire d'émail,
Par lequel le vieux galérien, devra s'évader,
Enjambant ces flammes, éclairer l'opacité,
Essuyer ses larmes, admirer l'immensité.
Effleurer ses lèvres chaudes et les inonder,
D'un baiser fécond, faisant frémir ses fins rubis,
Adoucir les embruns, et les vagues en folie,
Goûter à ses larmes, pur oasis d'Arabie,
Où s'abreuve le voyageur, sans seau, ni poulie.
Enlacer son corps et ses rêves les plus osés,
Apaiser ses craintes, répondre à ses plaintes,
Glorifier son chemin, et suivre son empreinte,
Conçus de pierres et de belles rimes composées.
L'aube s'amène gaiement du fond de l'horizon,
Lasses, mes paupières se ferment avec raison,
Laissant bien seul mon compagnon face à son sort,
Humain qu'il est, n'osera jamais lui faire tord.
Je retrouve, ce vieux bagnard encagé en moi,
Ce compagnon, artisan de poèmes et proses,
Esprit errant, qu'on ne peut enchaîner sous son toit.
Il est là, allongé sur son lit fait de paille,
Où les vagues bleues, viennent mourir à ses pieds,
Telle une brave armée de légion sans faille,
Au son de tambours, armée de vers, rimes et pieds.
A son épée, l'horizon s'ouvre en éventail,
Il voit au delà des eaux de vifs feux allumés,
Vacillant sur ces hautes falaises abîmées,
Où se dresse une muse , au sourire d'émail,
Par lequel le vieux galérien, devra s'évader,
Enjambant ces flammes, éclairer l'opacité,
Essuyer ses larmes, admirer l'immensité.
Effleurer ses lèvres chaudes et les inonder,
D'un baiser fécond, faisant frémir ses fins rubis,
Adoucir les embruns, et les vagues en folie,
Goûter à ses larmes, pur oasis d'Arabie,
Où s'abreuve le voyageur, sans seau, ni poulie.
Enlacer son corps et ses rêves les plus osés,
Apaiser ses craintes, répondre à ses plaintes,
Glorifier son chemin, et suivre son empreinte,
Conçus de pierres et de belles rimes composées.
L'aube s'amène gaiement du fond de l'horizon,
Lasses, mes paupières se ferment avec raison,
Laissant bien seul mon compagnon face à son sort,
Humain qu'il est, n'osera jamais lui faire tord.