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Téléphoniquement !
(Une histoire presque véritable
de ces cabines misérables
qui voyant fuir leur clientèle
furent jetées dans des poubelles)
Un édicule téléphonique eut par malheur
Ses vitres dévastées par un sot conducteur
Mais provisoirement par du contre plaqué
En deux jours il acquit l’opaque intimité.
L’ édifice curieux devint publicitaire
On colla des affiches et même des posters
Sur le bois qui soudain prit un tour artistique
La cabine en couleurs devint très sympathique
Mais cette opacité des flancs de la cabine
Eut le soir des visites éminemment câlines
Et la nuit dont on sait les tendances discrètes
Accueillit des amants pour des charnelles fêtes
Certes on n’en voyait rien mais quelques soupçonneuses
Supposant que des heures s’y déroulaient heureuses
Firent courir des bruits qui comme à l’habitude
Devinrent des ragots et puis des certitudes
On accéléra donc le changement des verres
Supprimant les ébats déplaisant aux commères
Mais fort curieusement les vitres transparentes
Périrent à nouveau sans raison apparente.
Le maire n’ayant pas un grand excès d’euros
Décida que le coût excessif des carreaux
Ferait d’opacité habiller l’édicule
Où diverses annonces grossiraient son pécule
On garda cependant un plafond transparent
Afin que la lumière éclaire le dedans
On fit courir le bruit que grâce à des commères
Les affiches feraient la ville plus prospère.
Et l’aveugle cabine apte aux charmants usages
Reçut bien des visites dont certaines volages
Elle eut bien des usages à l’exception bien sur
De ce que limitaient ses étroites mesures
Certaines nuits dit-on des couples en attente
Voulant téléphoner d’une façon urgente
Formaient une longue file en attendant leur tour
Espérant la cabine avant le petit jour.
Le maire ayant alors un soupçon de logique
Fit faire d’autres cabines de nature identique
Et des dames nocturnes en fuyant leurs ronfleurs
Trouvèrent en ces cachettes un excès de douceurs
Le scandale couvait pour taire la rumeur
On ouvrit chaque nuit les parcs consolateurs
Et le kiosque à musique pour les moment pluvieux
Servit à dépanner les plus licencieux.
Enfin heureusement pour quelques aptitudes
Le portable s’en vint définir les préludes
Et disant où et quand d’une façon discrète
On pouvait retrouver sans retard sa conquête.
(Une histoire presque véritable
de ces cabines misérables
qui voyant fuir leur clientèle
furent jetées dans des poubelles)
Un édicule téléphonique eut par malheur
Ses vitres dévastées par un sot conducteur
Mais provisoirement par du contre plaqué
En deux jours il acquit l’opaque intimité.
L’ édifice curieux devint publicitaire
On colla des affiches et même des posters
Sur le bois qui soudain prit un tour artistique
La cabine en couleurs devint très sympathique
Mais cette opacité des flancs de la cabine
Eut le soir des visites éminemment câlines
Et la nuit dont on sait les tendances discrètes
Accueillit des amants pour des charnelles fêtes
Certes on n’en voyait rien mais quelques soupçonneuses
Supposant que des heures s’y déroulaient heureuses
Firent courir des bruits qui comme à l’habitude
Devinrent des ragots et puis des certitudes
On accéléra donc le changement des verres
Supprimant les ébats déplaisant aux commères
Mais fort curieusement les vitres transparentes
Périrent à nouveau sans raison apparente.
Le maire n’ayant pas un grand excès d’euros
Décida que le coût excessif des carreaux
Ferait d’opacité habiller l’édicule
Où diverses annonces grossiraient son pécule
On garda cependant un plafond transparent
Afin que la lumière éclaire le dedans
On fit courir le bruit que grâce à des commères
Les affiches feraient la ville plus prospère.
Et l’aveugle cabine apte aux charmants usages
Reçut bien des visites dont certaines volages
Elle eut bien des usages à l’exception bien sur
De ce que limitaient ses étroites mesures
Certaines nuits dit-on des couples en attente
Voulant téléphoner d’une façon urgente
Formaient une longue file en attendant leur tour
Espérant la cabine avant le petit jour.
Le maire ayant alors un soupçon de logique
Fit faire d’autres cabines de nature identique
Et des dames nocturnes en fuyant leurs ronfleurs
Trouvèrent en ces cachettes un excès de douceurs
Le scandale couvait pour taire la rumeur
On ouvrit chaque nuit les parcs consolateurs
Et le kiosque à musique pour les moment pluvieux
Servit à dépanner les plus licencieux.
Enfin heureusement pour quelques aptitudes
Le portable s’en vint définir les préludes
Et disant où et quand d’une façon discrète
On pouvait retrouver sans retard sa conquête.
