Hors ligne
Terre de souvenance
En ma tête un jardin aux portes de l’enfance
S’éveille très souvent m’offrant mille senteurs,
Tomates, basilic au soleil de Provence
Dansaient la farandole unissant leurs couleurs.
Quelques brins de persil, courgettes, aubergines
Trois ou quatre glaïeuls garnissaient mon panier.
Chicorée et radis comme dans les comptines
Dansaient un rondeau fou dans mon bleu tablier.
La rosée du matin, je m’en souviens encore,
Perlait au cœur velu de l’artichaut violet.
Je m’attardais longtemps devant la passiflore
Garnissant le grillage autour du jardinet.
O combien de printemps, combien de marguerites,
Ai-je donc effeuillé au jardin du bonheur ?
Je n’étais qu’une enfant ignorant les limites
De ce que signifiait le vilain mot douleur.
« Et ce fut bien plus tard que se brisa mon cœur !»
Margénye « au jardin de mon père… »
Mai 2014.
En ma tête un jardin aux portes de l’enfance
S’éveille très souvent m’offrant mille senteurs,
Tomates, basilic au soleil de Provence
Dansaient la farandole unissant leurs couleurs.
Quelques brins de persil, courgettes, aubergines
Trois ou quatre glaïeuls garnissaient mon panier.
Chicorée et radis comme dans les comptines
Dansaient un rondeau fou dans mon bleu tablier.
La rosée du matin, je m’en souviens encore,
Perlait au cœur velu de l’artichaut violet.
Je m’attardais longtemps devant la passiflore
Garnissant le grillage autour du jardinet.
O combien de printemps, combien de marguerites,
Ai-je donc effeuillé au jardin du bonheur ?
Je n’étais qu’une enfant ignorant les limites
De ce que signifiait le vilain mot douleur.
« Et ce fut bien plus tard que se brisa mon cœur !»
Margénye « au jardin de mon père… »
Mai 2014.