Hors ligne
Toi dont la voix si douce et si tendre
Je t’attends à genoux pour fêter
les pétales de ta Gloire.
Avant de te connaître,
j’ai parcouru en vain le monde,
j’ai vécu à l’ombre des continents d’oiselles
et des bocages, j’ai divulgué aux fontaines,
et aux océans, la quête d’une prière
pour louer la Sainte Table.
Tu m’es apparue, vive et rayonnante
au détour d’une allée un soir de mai
au bord du Baudron,
dans ton fourreau de soie blanche,
toi dont la voix si tendre
ensorcelle mon cœur,
puis tu m’as entraînée par-delà
les strophes de la perfection
sur les boutons d’or
et les mousses de la forêt de Bercé,
là
où s’élève la proue des firmaments.
Nous avons exalté
la splendeur de nos nudités
parmi les
conciliabules du vent,
puis, à même la magie éternelle de
ton sourire,
nous avons bu un jour et une nuit durant
le calice de la jouissance.
Sophie Rivière
Je t’attends à genoux pour fêter
les pétales de ta Gloire.
Avant de te connaître,
j’ai parcouru en vain le monde,
j’ai vécu à l’ombre des continents d’oiselles
et des bocages, j’ai divulgué aux fontaines,
et aux océans, la quête d’une prière
pour louer la Sainte Table.
Tu m’es apparue, vive et rayonnante
au détour d’une allée un soir de mai
au bord du Baudron,
dans ton fourreau de soie blanche,
toi dont la voix si tendre
ensorcelle mon cœur,
puis tu m’as entraînée par-delà
les strophes de la perfection
sur les boutons d’or
et les mousses de la forêt de Bercé,
là
où s’élève la proue des firmaments.
Nous avons exalté
la splendeur de nos nudités
parmi les
conciliabules du vent,
puis, à même la magie éternelle de
ton sourire,
nous avons bu un jour et une nuit durant
le calice de la jouissance.
Sophie Rivière